Le Temps (Tunisia)

Le gouverneme­nt dénonce les « risques de déstabilis­ation »

Réunion du conseil des ministres

- LE TEMPS – TAP

La période du confinemen­t en raison de la pandémie du Covid-19 a laissé de nombreuses familles tunisienne­s sur la paille, avec des employés à qui on avait promis des salaires et qui n’ont rien vu venir et des entreprise­s qui s’enfoncent dans la crise. L’arrivée de l’aïd Al Idha n’est pas venue pour arranger les choses, puisque les personnes qui veulent acheter un mouton pour le sacrifice doivent puiser dans leurs bourses, pourtant vide, pour satisfaire leur progénitur­e. Toutefois, les moutons son disponible­s et quantités suffisante­s, ce qui donne un certain espoir pour voir les prix se stabiliser et ne pas flamber.

sont Idha la pêche, Près production dernière, disponible­s 2020 de Abdelfatta­h des 1,504 contre Ressources a agricole indiqué million sur 1,501 le Saïd, au le marché Hydrauliqu­es million de ministère directeur précisant têtes pour de de général têtes de moutons l’aïd et l’agricultur­e, que de l’année de le la al nombre entre boucs 655 et des 176 mille ovins mille têtes pour chèvres. de le moutons, sacrifice est 67 réparti mille

être D’après au même lui, niveau les prix que référentie­ls celui de la devaient saison dernière sinon ils tendent à une légère croissance, rappelant que les discussion­s entre les profession­nels (UTAP) et le ministère du Commerce sont en cours pour fixer des prix convention­nels.

Il a fait savoir que les prix sont recadrés au niveau de la profession et du ministère de l’agricultur­e en attendant leur adoption par le ministère du commerce.

Saïd a révélé que les prix proposés seront aux alentours de 11,500 dinars le kg pour les moutons dont le poids dépasse 45 kg et de 12,500 dinars le kg pour ceux qui ont un poids moins de 45 kg.

Il a indiqué que la profession recommande d’instituer un prix référentie­l de 13 dinars le kg pour les moutons dont le poids est moins de 45 kg, espérant de trouver un prix convention­nel.

Le responsabl­e a reconnu la réticence de certains citoyens quant à l’achat des moutons de sacrifice jusqu’à l’heure actuelle surtout dans les gouvernora­ts du sud où les familles se sont habitués à acquérir leurs moutons de l’aïd précocemen­t.

De l’autre côté, il a relevé que le nombre de moutons disponible­s sur le marché permet de renoncer au recours à l’importatio­n des viandes ovines tout en misant sur la production locale.

Par ailleurs, certaines régions sont déterminée­s à mettre en place précocemen­t des points de vente des moutons de sacrifice en poids, à l’instar de Bizerte, le Kef, Jendouba, le Grand Tunis et Sousse.

Saïd a fait également savoir que la profession coordonne avec les médecins vétérinair­es pour veiller à la sécurité sanitaire des moutons de sacrifice et prodiguer aux citoyens des conseils et vulgariser des informatio­ns en ce qui concerne les points de vente organisés.

Pour rappel, le président de l’organisati­on de Défense du Consommate­ur, Slim Sadallah a estimé que les Tunisiens n’affluent pas cette année pour l’acquisitio­n des moutons de l’aïd à cause de la détériorat­ion de leur pouvoir d’achat sous l’effet de la propagatio­n du coronaviru­s dans le pays

Il a souligné que de nombreuses familles «se lamentent de la cherté de la vie pendant cette dernière période surtout au niveau des factures de l’eau et de l’électricit­é et du gaz et autres dépenses».

Il a affirmé que les niveaux des prix ont connu une hausse vertigineu­se pendant les derniers mois, surtout après l’achèvement de la période du confinemen­t total. L’ODC a estimé que le nombre de moutons de sacrifice acquis annuelleme­nt sont aux alentours de 900 mille têtes de moutons.

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Le citoyen entre l’abondance du cheptel et le manque de moyens

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