Le Temps (Tunisia)

Livoirien Laurent Pokou, l’homme d’asmara, partenaire de Attouga, en sélection d’afrique

Elogieux, Pelé, à son adresse : «Tu aurais dû naître Brésilien !»

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«Tu aurais dû naître Brésilien» : cette sentence élogieuse rendue par le Roi Pelé en novembre 1971 envers Laurent Pokou résume bien le talent hors norme du légendaire buteur des Elpéhants, vedette des CAN 1968 et 1970. Malheureus­ement, le 13 novembre 2016, le football africain a perdu l’un de ses enfants les plus adorés, certaineme­nt l’un des meilleurs qu’ait enfanté le Continent-mère. Considéré comme l’un des plus grands footballeu­rs ivoiriens de tous les temps, le meilleur buteur des Coupes d’afrique des Nations 1968(6 buts) et 1970 (8 buts), a porté pendant 38 ans le statut de meilleur buteur de l’histoire de la plus prestigieu­se des compétitio­ns africaines avec 14 réalisatio­ns.

Ce record a tenu jusqu’à ce que l’ex capitaine des Lions Indomptabl­es du Cameroun Samuel Eto’o fils le pulvérise en 2008 avec 18 buts au bout de cinq participat­ions. Le mythique attaquant de L’ASEC Abidjan n’a lui eu besoin que de deux éditions pour inscrire ses 14 buts.

C’est en Ethiopie que le jeune surdoué ivoirien s’est révélé aux yeux du monde. En 1968, le pays dirigé d’une main de fer par l’ex empereur Haïlé Sélassié accueillai­t la sixième édition de la compétitio­n qui réunissait huit nations. Pokou, alias «l’homme d’asmara» termina alors le tournoi en tant que meilleur buteur avec 6 réalisatio­ns, dont un historique quintuplé réalisé face à l’ethiopie pour sa toute première participat­ion à seulement 21 ans !

En 1970 au Soudan, Laurent

Pokou a continué de faire étalage de tout son talent et a amené les Eléphants de la Côte d’ivoire en demifinale de la CAN grâce notamment à ses 8 buts. Cet exploit hors normes lui a permis de terminer pour la seconde fois meilleur buteur de la compétitio­n. C’était déjà il y a 50 ans! Dans l’histoire du football africain, peu de joueurs peuvent se targuer d’être devenus, de leur vivant, des légendes mondialeme­nt reconnues. Pokou ne serait pas l’un des plus grands, mais peut-être le plus grand de tous ! En 1970, il a été aux côtés de Attouga, dans la sélection d’afrique qui a affronté en match gala, au Brésil, la sélection du Reste du monde,. quelques jours après le couronneme­nt des «Auriverdi »,champions di monde.

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