Le Temps (Tunisia)

«Je vais laisser mon corps sur le terrain !»

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De retour d’une blessure à la cheville, Kylian Mbappé s’est dit prêt à «laisser (son) corps sur le terrain» pour gagner la Ligue des champions.

Kylian Mbappé a répondu aux questions de Goal, en conférence de presse, après la qualificat­ion historique du PSG pour la finale de la Ligue des champions. Au sortir d’une victoire contre Leipzig (3-0), l'attaquant français a assuré qu'il était prêt à «laisser (son corps) sur le terrain» pour aller au bout et soulever le trophée dimanche à Lisbonne.

Comment se passe votre entente avec Neymar ? Peut-il être sacré meilleur joueur du monde ? Kylian Mbappé

: On s'entend très bien sur le terrain et en dehors. C'est important pour le collectif et c'est très agréable de jouer avec un joueur comme Neymar. C’est l’un des meilleurs joueurs du monde. Il l’a montré aujourd’hui, même s’il n’a pas marqué. On est passés, c’est le plus important, et ça a profité à Di Maria qui a fait un super match. Cette année, le Ballon d’or ne sera pas décerné, mais si on gagne la Ligue des champions, bien sûr qu’il sera en position pour gagner le trophée. Naturellem­ent, il est destiné à remporter ce type de trophée. J’espère qu’il le gagnera, cela voudra dire qu’on gagne la Ligue des champions.

Vous avez connu la victoire en Coupe du monde avec l'équipe de France dans un tournoi à match à éliminatio­n directe. Avec-vous l'impression qu'il y a un parallèle avec ce que vit le PSG dans ce «Final 8» ?

Franchemen­t oui. On a réussi à créer un groupe, chacun connaît son importance et apporte sa pierre à l’édifice. Cela dépasse le stade du terrain, on fait beaucoup plus d’activités ensemble. Peut-être que pour certains c’est trop, mais je pense que c’est comme ça qu’on gagne. On a fait pareil en sélection, on a créé un groupe et c’est plus facile de courir pour un copain, de faire les sacrifices, quand vous l’appréciez. C’est valable dans le football et dans n’importe quel travail. Je pense que l’on a créé ça au PSG. Après, est-ce que cela va nous faire gagner ? Je ne sais pas, mais cela va sûrement y contribuer. «Le soir de ma blessure, j’ai pleuré tout la nuit»

Avec votre blessure à une cheville survenue le 24 juillet dernier, aviezvous eu peur de manquer la compétitio­n ?

La vérité, c’est que le soir de la victoire contre Saint-etienne (en Coupe de France, ndlr), je n’y croyais pas. Je pensais que c’était mort. J’ai pleuré toute la nuit. Mais je me suis réveillé le lendemain matin en me disant d’essayer de faire le maximum, des journées pleines de soin, de rentrer à la maison et faire encore des soins. Quand c’est ligamentai­re, on peut toujours gagner du temps. Je me suis lancé dans un délire tout seul, peut-être que j’étais fou, mais plus ça avançait plus il y avait des motifs d’espoirs. J’avais des meilleures sensations, et surtout je voulais être de l’aventure. Je savais qu’à un moment donné l’équipe allait avoir besoin de moi, sans forcément ma présence physique sur le terrain. Pour apporter ma bonne humeur. Je n’ai jamais voulu montrer que j’étais mal même si c’était un moment difficile. Le fait d’être revenu contre l’atalanta pour aider l'équipe à se qualifier et, aujourd'hui de pouvoir rejouer, c'était un grand plaisir.

Non, ce n’est pas encore derrière moi. Je me sens bien, de mieux en mieux. Plus les jours vont passer, mieux je vais me sentir. Mais je suis obligé de jouer avec un strap (bandage, ndlr) très épais, ce n'est pas le top. Je n'ai plus de douleurs, mais il faut certaines précaution­s. Mais je suis prêt à aider l'équipe sur le terrain comme cela s'est vu contre l'atalanta et mardi soir. Tout ce que je veux, c’est gagner. Je suis venu ici pour gagner. Peu importe qu’il y ait des douleurs ou pas, je vais laisser mon corps sur le terrain et tout faire pour gagner dimanche.

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Votre blessure est-elle derrière vous ?

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