Sur des charbons ardents…
Tandis que les choses ont l’air de se calmer, momentanément, du côté de la Libye voisine, chauffée à blanc par les intérêts « collatéraux » qui la minent, jusqu’à la moelle ; et dont il est fort à parier que les deux axes contraires, qu’une telle accalmie ne saurait satisfaire, oeuvreront, aimablement, dans un tour de passe-passe, dont ils connaissent le secret, à en dynamiter le cours, notre pays, qui doit, de surcroît, faire face à la canicule, « vitaminée » aux risques du Covid-19 pour ne pas être en reste, s’apprête à un exercice de haute-voltige de très grande portée.
Et, dans la foulée, à passer son énième « examen de conscience », qui devra le conduire, au mieux, à « reculer » pour mieux sauter, ou pire : à basculer sans plus de façons, dans le gouffre. C’est-à-dire à passer la main.
Il faudra s’accorder sur le fait, que l’on aura connu mieux. Mais peutêtre devrions nous envisager le « mieux-du mieux » lorsque le spectre du pire, comme un cheveu fourchu, s’agite sur toutes les langues, pour déliter l’espoir. En attendant que la montagne accouche.
Mais il faudra aussi passer au service-aprèsvente. C’est là que les choses risquent de se gâter, lorsque, Ennahdha, par le biais de son conseil de la Choura, devra annoncer le clap de fin. En apportant sa bénédiction comme un cadeau dans l’escarcelle, ou en coupant la poire en deux avant de la passer dans la centrifugeuse. Ce qu’elle fera d’une main, en dégoupillant, de l’autre, une « flûte » enchantée pour mieux fêter l’évènement.
Il ne faudra, peut-être pas, se précipiter pour tendre les verres : c’est encore prématuré. Car, tant que Méchichi n’aura pas dévoilé son «manche », si tous les jeux sont permis, l’espoir, comme un fil ténu, tremble de devoir se résigner, à passer à l’extrême-onction. Il devra faire de la résistance.