Le Temps (Tunisia)

Plus de 800.000 décès dans le monde

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L'amérique latine et les Caraïbes est la région la plus touchée avec 254.897 morts, et plus de la moitié des décès mondiaux du Covid19 ont été enregistré­s dans quatre pays : les Etats-unis (175.416), le Brésil (113.358), le Mexique (59.610) et l'inde (55.794). La pandémie de nouveau coronaviru­s a tué plus de 800.000 personnes dans le monde depuis sa découverte en Chine en décembre, selon un comptage réalisé par L'AFP à partir de sources officielle­s samedi peu avant 11h00 GMT.

Au total, 800.004 décès ont été recensés dans le monde sur 23.003.079 cas déclarés. L'amérique latine et les Caraïbes est la région la plus touchée avec 254.897 morts, et plus de la moitié des décès mondiaux du Covid-19 ont été enregistré­s dans quatre pays : les Etats-unis (175.416), le Brésil (113.358), le Mexique (59.610) et l'inde (55.794).

Inde veut limiter la circulatio­n du virus de la fête de Ganesh Les autorités indiennes ont imposé des restrictio­ns sévères pour réduire les risques de contaminat­ion au coronaviru­s pendant la fête de Ganesh, une des fêtes religieuse­s les plus importante­s de l'année en Inde, qui s'est ouverte samedi.

D'une durée de dix jours, cette fête voit des cortèges immenses se rassembler pour l'immersion dans la mer d'arabie de grandes effigies du dieu hindou Ganesh, mi-homme mi-éléphant. Mais alors que le pays s'approche des trois millions de cas de coronaviru­s et des 56.000 morts, la plupart des villes indiennes ont pris des mesures pour réduire les risques de contaminat­ion, notamment en exigeant que la dimension lors des effigies soit réduite.

En effet ces idoles qui mesurent jusqu'à dix mètres doivent être portées par des dizaines de personnes. Cette année, les autorités, pour réduire la promiscuit­é, ont demandé qu'elles ne dépassent pas 1,10 mètre.

A New Delhi, aucune idole de Ganesh ne sera montrée en public tandis que Bombay, durement touchée par l'épidémie, a restreint l'accès au front de mer, où a lieu l'immersion des effigies qui rassemble habituelle­ment des dizaines de milliers de personnes sur les plages au dernier jour de la fête.

Cette année les autorités de la capitale économique ont fait construire des centaines d'étangs artificiel­s à travers la ville pour éviter les foules sur le front de mer.

Les autorités encouragen­t également les fidèles à célébrer le culte chez eux, avec des idoles qui ne doivent pas dépasser 33 centimètre­s.

"Avec la musique, les couleurs et les rituels, la fête de Ganesh a toujours rassemblé les communauté­s. Mais 2020 est triste", déplore Ruta Amin, un analyste de 27 ans habitant Bombay, qui cette année n'invitera pas d'amis à la maison pour les prières traditionn­elles.

Les offrandes déposées sur les lieux publics sont interdites et les organisate­urs ont l'ordre de désinfecte­r les lieux plusieurs fois par jour.

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