Opposition de deux styles de jeu !

Un rendez-vous pour entrer dans la légende. Le PSG sera opposé au Bayern Munich, ce soir, en finale de la Ligue des champions à Lisbonne. La formation bavaroise sera le dernier obstacle pour Thiago Silva et ses coéquipiers dans leur quête de la première Ligue des champions de l’histoire du club de la capitale, qui ne peut pas rêver plus beau cadeau pour son 50e anniversaire.

Un défi de taille face au rouleau compresseur munichois qui a tout écrasé sur son passage dans la compétition cette saison avec entre autres une claque infligée au finaliste de la saison dernière Tottenham durant la phase de groupes (7-2) ou plus récemment le récital contre Barcelone (8-2).

Et c’est sûr de leurs forces que les coéquipiers de Benjamin Pavard se présenteront sur la pelouse du stade de la Luz pour offrir au Bayern son 6e titre. «Personne ne nous fait peur, on est le Bayern Munich», a lancé le défenseur français au micro de RMC Sport. Mais Paris a également de sérieux arguments pour devenir le 2e club français à monter sur le toit de l’europe après L’OM en 1993 avec notamment un Neymar au sommet de son art.

S’il n’a pas marqué dans ce Final 8, il a assurément été le joueur le plus influant avec ses inspirations et ses dribbles déroutants.

Sa complicité avec Kylian Mbappé et Angel Di Maria, dans tous les bons coups contre le RB Leipzig avec un but et deux passes décisives, peut s’avérer dévastatrice dans une défense munichoise qui n’est pas toujours d’une grande sérénité.

Et contrairement aux saisons précédentes, le PSG peut s’appuyer sur un groupe uni et soudé autour d’un pacte commun : remporter cette Ligue des champions. Un état d’esprit qui a fait ses preuves aussi bien en 8e de finale retour contre le Borussia Dortmund, que face à l’atalanta en quart et Leipzig en demie.

«On a réussi à créer un groupe, a confié Mbappé. Chacun connaît son importance et apporte sa pierre à l’édifice. Cela dépasse le stade du terrain, on fait beaucoup plus d’activités ensemble. Peut-être que pour certains c’est trop, mais je pense que c’est comme ça qu’on gagne.»

Et cette cohésion, en plus du talent individuel et collectif des Parisiens, ne sera pas de trop pour gravir la montagne munichoise et espérer enfin trôner au sommet du Vieux Continent.