Monts et merveilles…
LE TEMPS - Samia HARRAR
Qu’est-ce qu’on s’amuse ! C’est bien mérité, après une année, particulièrement difficile, où l’on aura, beaucoup ramé. C’est très bien : ça renforce les muscles des avant-bras, et pas que. Allez hop, on sort la tête de l’eau, et on recommence.
C’est plutôt court la récré. Et puis, est-ce qu’il a sifflé, l’arbitre, la fin de la partie ? Incessamment, sous peu. Enfin, à l’heure qu’il est, ça devrait être fait ; on ne va pas y passer la semaine quand même : ça serait, un tantinet, plutôt ennuyeux.
En termes de perspectives –florissantespour l’avenir, ce serait plutôt prometteur. Il faut y croire, ou aller se faire pendre haut et court, sur la place publique, pour se déniaiser. Il est d’ailleurs temps que cela cesse. De quoi ?
Ah, ces députés qui se font porter « pâles », le jour où ils doivent assurer ! Cela laisse songeur… Remarquez, les autres qui ont répondu présents, quand ils ne tirent pas une « tronche », ils ne cachent pas leur joie. Ils devraient ? Si l’enjeu en vaut la chandelle, et qu’il faut s’accrocher, il n’y a pas à se gêner. Les motivations, du reste, sont quasi les mêmes pour tout le monde : le suprême intérêt de la nation. Non, l’intérêt suprême de la nation. Ce n’est pas la même chose ? Non. Enfin oui, mais peu importe. Nous disions donc, qu’il fallait s’inventer des raisons d’espérer. En participant à la parade. En attendant de voir, qui, au final, sera «coiffé » au poteau. Le vote n’est qu’une escale : l’antichambre de l’enfer. Qui aimerait être à sa place ?