Cherche soupape de sécurité…

LE TEMPS - Faouzi SNOUSSI

Pourtant, la Tunisie était un pays où il faisait bon vivre, et il n’y a qu’à voir le nombre de touristes qui fréquente ce pays, et ce qu’on disait de lui, dans les différentes acontrées qui nous connaissent, on devrait avoir honte de ce .« qu’on a fait de la « Verte Tunisie

Les dictatures que les Tunisiens avaient subies, depuis l’indépendance et, peut-être, un peu plus durement, sous le « règne » de Zine El Abidine Ben Ali, sont-elles mieux que cette « démocratie naissante » qui ne nous a apporté que malheurs, chômage, absence de développement, retour du tribalisme et du régionalisme et autres maux ? Non, bien sûr.

Toutefois, cette nouvelle ère de flottement a assez duré, et les Tunisiens sont à la recherche d’une soupape de sécurité, pour quitter la zone de turbulence qui s’est éternisée.

Le Tunisien aspire à un mieux-vivre, dans un pays qui avait su, de tous temps, venir à bout de toutes les crises, de n’importe quelles sortes qu’elles soient. Mais, actuellement, nous sommes dos-au-mur, et il faut qu’on se réveille, avant qu’il ne soit trop tard.

La Tunisie et ses habitants ne méritent pas tant de malheurs et la responsabilité en incombe à ses dirigeants qui, s’ils sont, vraiment, honnêtes, à se remettre en cause, pour redresser la barre, sinon le destin de tout le monde sera plus noir qu’on puisse l’imaginer.

Il est venu le temps de mieux faire, et on ne doit pas perdre l’occasion, surtout que la situation est devenue intenable. Il faut redonner goût au travail et l’amour d’autrui, donner de l’espoir et faire en sorte de ne pas leurrer et faire des promesses qu’on ne peut pas honorer.

Certes, le réveil ne sera pas facile, mais il faut se réveiller, pour que le ciel ne nous tombe pas sur la tête.