Pour les martyrs de la patrie…
Ils seraient passés, à un palier supérieur. Auraient choisi, à dessein, de changer de méthode. Et seraient sur le point, de remporter la dernière partie. Il n'en n'est rien. La « vermine » islamiste, en réalité, en est aujourd'hui, au stade de l'agonie. A l'instar d'une bête malfaisante, qui, blessée, et sur le point de se vider de tout son sang, ne peut que « gesticuler », frénétiquement, en vue de se prouver, surtout à elle-même, ayant perdu le combat, qu'elle était toujours dans une logique offensive, et qu'elle pouvait encore sévir, sans avoir peur d'être inquiétée outre-mesure, elle tente de donner l'illusion de se « démultiplier », en frappant, en même temps, et avec le même « modus operandi », là où Daech, et ses exécrables ramifications et engeance criminelle, a pu essaimer, grâce à des complicités locales, lesquelles auront largement, balisé le terrain. Et ont, l'outrecuidance aujourd'hui, alors qu'un martyr est tombé pour la patrie, et qu'un deuxième a été grièvement blessé, de se « fendre » d'un communiqué de circonstance, pour afficher une hypocrite compassion.
Les enfants naturels d'ennahdha, à savoir les Salafistes d'el Karama et de « Hizb-ettahrir », accomplissent toujours les sales manoeuvres du parti éponyme, à chaque fois que les nuages s'amassent et s'assombrissent, du côté de Montplaisir. Il n'y a pas de hasard. Ou alors celui-ci s'entête à répéter, inlassablement, le même scénario. Histoire de donner le change.
Au rond-point d'akouda-el Kantaoui (Sousse). L'adjudant Sami Mrabet a succombé à ses blessures. Rami Limam, lui, est maintenu en « coma artificiel » dans l'espoir qu'il puisse s'en sortir avec de moindres séquelles. Ce n'est, hélas pas si sûr... Mais les trois terroristes, eux, ont été éliminés, « manu-militari » par nos forces sécuritaires, une demi-heure à peine, après avoir accompli leur lâche besogne. L'enquête suivra son cours.
Parce qu'il faudra que les terroristes paient le prix fort. Sans pitié, ni remord. Il faudra surtout que leurs commanditaires, soient, définitivement neutralisés. Afin de débarrasser le pays de la « charogne » qui en empuantit le paysage.
La Tunisie ne mérite pas ça.
Un enfant va naître dans quelques semaines. Il ne pourra pas connaître son père. Il faudra lui dire que son père, était un héros.
Deux enfants n'ont plus de père. Et une femme a perdu son mari. Il ne faudrait pas les oublier. Il ne faudra pas l'oublier.
Il s'appelait Sami Mrabet. Pour lui, pour Rami Limam qui se débat aujourd'hui entre la vie et la mort, pour tous nos martyrs, il faudra éradiquer tous les ennemis de la patrie. Tous, sans exception. Y compris et surtout, ceux qui, derrière une impunité usurpée, tirent les ficelles et ricanent dans l'ombre, en pensant que la mémoire peut être soluble dans l'eau. Elle n'est pas soluble dans l'eau. Et tous les Daé-chiens, où qu'ils soient, d'où qu'ils soient, passeront à la casserole. Qu'ils n'en doutent pas une seule infime seconde. Ils paieront leur dû.