Une parité blanche entre le ST et le CSS
Boussaîdi : «Meilleur rendement en seconde mi-temps» Benzarti : «Un pressing mal récompensé»
Pour cette rencontre déterminante pour l’attribution de la seconde place, Faouzi Benzarti a aligné une formation assez remaniée, par rapport à celle qui a battu une semaine auparavant dans un autre classico, L’ESS. C’est ainsi quei Azmi Ghouma et Islam Bakir ont été alignés d’entrée, alors que Kingsley Edwo était de la partie contrairement à son concitoyen Kingsley Sokari le grand absent de cette confrontation de même que Zakaria Benchaâ encore souffrant. du côté du ST, Anis Boussaïdi a récupéré tous ses blessés et suspendus. Walid Hosni, Issam Ben Khemis, Heythem Laâyouni et Heykel Chikhaoui étaient de retour. L’importance de la victoire pour les Sfaxiens a fait qu’ils se sont lancés d’entrée à l’assaut des bois de Ali Jmel lui aussi de retour dans les bois, le ballon tournait bien entre les joueurs avec de longues balles dans le dos des défenseurs stadistes et Islam Bakir d’un côté et Mhamed Ali Trabelsi de l’autre se sont illustrés tout au long du premier quart d’heure contribuant efficacement au pressing exercé sur les stadistes. Chris Kouakou avait apporté sa contribution grâce à sa relance. Durant tout ce temps, les stadistes ont trouvé du mal à se dégager et se sont contentés tout au long de cette période de contrôler leur zone et d’assurer la couverture. Il a fallu attendre la 16ème minute pour voir le ST s’approcher de la cage de Dahmen mais sans créer le danger.
Le CSS a réussi son entame de match, mais les stadistes sont parvenus à contenir leur jeu en déviation et le rythme imprégné à la rencontre sans pour autant parvenir à trouver la faille dans le dispositif défensif des locaux qui se sont montrés plus prompts grâce à l’apport de Walid Hosni dans l’axe. Au fil des minutes, les locaux sont parvenus à desserrer l’étau de temps à autre, mais les sfaxiens qui étaient les plus en vue. Faouzi Benzarti a convenu que ses joueurs se sont bien appliqués tout au long de la première mi-temps et ont bien appliqué le pressing obligeant l’adversair au repli défensif.
Après la pause, les stadistes se sont montrés plus offensifs, Bilel Aït Malek très discret durant la première mi-temps, s’est montré plus actif apportant son soutien à Jacques Medina très remuant en zone adverse et qui a obligé Mhamed Ali Jouini à observer son couloir de peur de se faire prendre dans le dos. Le congolais a brillé par ses changements de positions, sa bonne touche de balle et sa carrure physique impressionnante. Après avoir constaté la baisse de régime de Bakir, Faouzi Benzarti a procédé à son changement par Jassem Hamdouni afin de donner un nouveau souffle à son entrejeu. Répondant à son confrère, Anis Boussaïdi a fait rentrer Hamza Khadhraoui à la place de Junior Loussouko pour pouvoir assurer la couverture sur le couloir occupé par Hamdouni.
Au fil des minutes, les sfaxiens ont réussi à reprendre le jeu à leur compte, la rentrée de Hamdouni y était pour quelques chose, et couo sur coup, Azmi Ghouma et Mhamed Ali Trabelsi ont tenté leur chance sans succès. Le ST a riposté par Hosni monté en attaque, sa reprise a manqué de précision à un quart d’heure de la fin du match. Le retour en force des sfaxiens a poussé Boussaïdi à jouer la carte Eymen Sfaxi pour profiter des espaces libérés par les défenseurs sfaxiens pour faire la différence. Durant les 5 dernières minutes, le CSS a joué avec deux attaquants de pointe avec la rentrée de Benchaâ pour accompagner Edwo à la pointe de l’attaque, mais c’était insuffisant pour trouver la faille après le repli des stadistes pour couvrir leur zone.
A la fin de la rencontre, l’entraîneur sfaxien a estimé que son équipe avait bien disputé sa rencontre mais à manqué de concrétisation face à une équipe stadiste très bien organisée en défense et qui a compliqué la tâche de ses joueurs.
Pour Anis Boussaïdi, le match n’a pas été facile à négocier face à une équipe sfaxienne motivé et qui tenait à la victoire. Il a ajouté qu’en seconde période son équipe a mieux carburé et s’est créée plusieures occasions, mais à l’arrivée, le match nul n’est pas une mauvaise affaire.