Non pas oublions tout…
Ce n’est peut-être pas la meilleure façon de s’y prendre. Ce n’est peut-être pas la meilleure “musique”, ni la manière, la plus indiquée, pour être “irrévérencieux” sans risquer d’être injurieux, en forçant le trait plus qu’il n’est permis. Peut-être pas. Mais est-ce que cela pourrait justifier le fait, qu’un activiste, parce qu’il aurait reproché, à la justice tunisienne, de ne pas traiter, à vitesse égale, toutes les affaires qui peuvent relever de sa compétence, se montrant partiale là où l’on s’attend juste, qu’elle fasse, ce pourquoi elle a endossé la “robe “un jour, soit condamné, sans autre forme de procès, à deux années d’emprisonnement? Parce qu’il a cru bon de relever, à juste titre, soit dit en passant, qu’il y ait eu acharnement sur une jeune “bloggeuse”, parce qu’elle aurait parodié, ou partagé, une “parodie” du Coran, lorsque cette même justice, ne croit pas du tout nécessaire de condamner un “imam”, qui avait quasiment justifié, dans un prêche, la décapitation de Samuel Paty, en l’expliquant par le fait qu’il aurait, en enseignant les caricatures du prophète Mohamed, fait oeuvre d’apostasie, excusant ainsi tacitement, l’horreur de son assassinat par un extrémiste religieux, il a dû déranger quelque part, dans ces “chambres obscures”, qui hypothèquent, en le verrouillant depuis quelque dix ans, l’avenir du pays. Et “bâillonné” la justice, dans ses “palais” pour l’empêcher de parler.
Qu’elle parle aujourd’hui, ou qu’elle se taise à jamais…