Et ça repart pour un autre tour!

El Kamour: on n’a pas fini de l‘aimer. Et d’en assumer le coût. Au prix fort… Ce n’est pourtant pas fini. Est-ce trop se hasarder à dire, qu’en réalité, cela ne fait que commencer?

Ce serait le début de la fin. Mais dans quel sens? Celui qui engage l’etat, ou celui qui le désengage?

La gestion calamiteuse de l’affaire, qui a commencé, lorsque des promesses ont été énoncées, qui n’ont jamais été respectées, par le gouvernement Chahed qui voulait se débarrasser d’un boulet au pied, en enchaînant à ses “casseroles”, celui qui hériterait de la charge, et devant en supporter le poids, à son corps défendant lorsque le pays tire le diable par la queue, et ne sait plus à quel saint se vouer pour débloquer une issue, lorsque tout l’horizon semble bouché alentour, ne pouvait aboutir qu’à une impasse. Il aurait fallu ramener un “tank”, pour creuser un trou dans le mur. Un trou qui soit énorme. A la mesure de toutes les pertes et fracas, consécutifs à la fermeture de la vanne, rouverte, sous-peu, en grandes pompes, et déjà, menaçant de se refermer, par arrêt de “l’arbitre”. Celui-ci, en effet, qui fait la pluie et le beau temps dans la région, a désormais toute latitude, de remettre du vieux bois dans le feu, ou de souffler tout simplement sur le brasier, pour allumer un incendie. Il n’aura pas à se gêner: de toute façon la devise est que “ça passe ou ça casse”. El la casse, ça le connaît. Mais “il”, c’est une multitude. Une “foultitude” comme dirait l’autre, qui se fout comme d’une guigne, de l’intérêt de la nation. Remarquez, il y a peut-être une justice: la “nation” a eu le temps, quand elle n’avait que ça à faire, de se foutre, comme d’une guigne, de l’intérêt de la région. A démultiplier, selon la géographie.

Toutes proportions gardées, il convient de rappeler qu’un Etat fort, c’est d’abord un Etat juste. Reste à trouver l’équilibre. Entre le “plus d’etat” et l’etat “fantoche”, cela se joue, sur le fil du rasoir. Et Méchichi marche sur des “oeufs”…