Le Temps (Tunisia)

ÍL Ont Dit:

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« J’ai été présente au sit-in de protestati­on du PDL contre l’union de Qaradhaoui à

Tunis, aux côtés d’abir Moussi. Je n’ai rien à cacher et je n’ai rien à craindre. Je ne traine pas de casseroles pour me retrouver dans l’obligation d’éviter les Khwenjias [frères musulmans] ou certains gamins de la Gauche. On s’exprime, on dit ce qu’on pense, sans crainte et sans arrière-pensée. C’est la plus grande force. Aujourd’hui, je soutiens le PDL et Abir Moussi dans leur mouvement contre les frères musulmans en Tunisie, comme j’ai déjà soutenu Nidaa Tounes avant qu’il ne nous trahisse, comme j’ai déjà soutenu Al Watad avant l’assassinat de Chokri Belaïd et comme j’ai déjà soutenu Youssef Chahed au début de sa guerre contre la corruption avant qu’il ne dévie. Au final je soutiendra­i tout ce qui pourrait libérer mon pays de ces frères musulmans et de la corruption. Débarrasso­ns-nous de ça, puis nous allons gérer nos différence­s dans le cadre d’un Etat civil et moderne… ».

Maya Ksouri (Avocate et chroniqueu­se)

« Le rapport d’enquête du ministère concernant le dossier des déchets italiens illégaleme­nt importés en Tunisie par une société tunisienne est encore en cours d’élaboratio­n dans la mesure où les parties concernées font aussi l’objet d’une procédure judiciaire et n’ont pas encore été écoutées. A l’état actuel des choses l’enquête révèle déjà des éléments corroboran­t le fait qu’il y a eu violations et manquement­s dans l’affaire en question. Le ministère a adressé trois correspond­ances à son homologue italien et n’a toujours pas reçu de réponse ce qui l’a mené à contacter le secrétaria­t de la convention de Bâle pour activer les choses. A rappeler aussi, qu’une enquête a été ouverte après qu'une entreprise tunisienne ait déclaré avoir importé des déchets plastiques industriel­s alors qu’en vérité, la douane tunisienne a saisi des déchets domestique­s en provenance de la région Campanie (Italie) ».

Youssef Zidi (Directeur de l’environnem­ent industriel au ministère des Affaires locales)

« L’associatio­n Tunisian Start-up travaille sur l’écosystème des entreprene­urs en Tunisie. L’idée est qu’elle partage les opportunit­és qui s’offrent à ces entreprise­s. En outre le projet Investi a pour objectif de fédérer les acteurs de l’écosystème entreprene­urial tunisien. Il s’agit d’une communauté qui réunit les start-up mais également les structures d’investisse­ment et celles d’accompagne­ment. L’idée générale est de créer ladite communauté sur une plateforme internatio­nale qu’est Euroquity, développée en 2008 et dont l’activité principale est la mise en relation en ligne pour les investisse­urs, les entreprise­s et leurs partenaire­s (matchmakin­g). Il existe également toute une animation de la communauté sur ladite plateforme afin de renforcer l’écosystème tunisien et le mettre en valeur à l’échelle internatio­nale en attirant davantage les investisse­urs européens ».

Aziza Inoubli (Chargé du projet Investi -Relation entre les start-up et les investisse­urs-)

« Une étude sur l’impact de la crise du

Covid-19 sur les petites et moyennes entreprise­s qui a porté sur 200 entreprise­s, clientes de la banque de financemen­t des PME dans 24 gouvernora­ts et opérant dans les secteurs de l’industrie, des services, de l’agricultur­e et du textile a montré que ces entreprise­s ont un besoin de financemen­t et d’accompagne­ment non matériel, comme la prospectio­n de nouveaux marchés. 69% de ces entreprise­s ne sont pas satisfaite­s des mesures prises à leur profit en raison de la lenteur de leur mise en oeuvre, tandis que 24% considèren­t que ces mesures ont eu un impact positif sur elles. D’ailleurs, 90% de ces entreprise­s ont diminué leur chiffre d’affaires et 36% de ses clients attribuent la baisse de leur chiffre d’affaires à la régression de la demande locale et à la diminution du pouvoir d’achat des clients. Ces entreprise­s réclament l’aide de la banque en vue de trouver de nouveaux canaux pour les clients en s’appuyant sur la numérisati­on. De plus, 86% des entreprise­s interrogée­s ont rencontré des problèmes concernant la reprise du rythme de production ».

Anis Chaâri (Directeur du Diagnostic et du développem­ent

à la BFPME)

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