La présidente du PDL dénonce le système politique, le Code électoral, l'instabilité politique et la mainmise de L’ARP sur l'exécutif Abir Moussi et le PDL dans la bouche du canon
• La présidente du PDL dénonce le système politique, le Code électoral, l'instabilité politique et la mainmise du parlement sur l'exécutif
La vie politique n’est pas facile, à différents degrés, pour ceux qui avaient appartenu, de près ou de loin au Rassemblement constitutionnel démocratique dissous de Zine El Abidine Ben Ali, au moment où la réconciliation nationale prônée, depuis la Révolution, reste un mot creux. Il y a ceux qui ont la chance de faire allégeance au mouvement islamiste Ennahdha qui bénéficient d’une certaine immunité, alors que les autres, chacun selon sa chance, croupissent dans les prisons, font l’objet de poursuites judiciaires ou, comme Abir Moussi et ses partisans placés dans la gueule du canon par le mouvement islamiste et ses compères.
La vie politique n’est pas facile, à différents degrés, pour ceux qui avaient appartenu, de près ou de loin au Rassemblement constitutionnel démocratique dissous de Zine El Abidine Ben Ali, au moment où la réconciliation nationale prônée, depuis la Révolution, reste un mot creux. Il y a ceux qui ont la chance de faire allégeance au mouvement islamiste Ennahdha qui bénéficient d’une certaine immunité, alors que les autres, chacun selon sa chance, croupissent dans les prisons, font l’objet de poursuites judiciaires ou, comme Abir Moussi et ses partisans placés dans la gueule du canon par le mouvement islamiste et ses compères.
Ni les insultes, ni les harcèlements, ni les agressions, ni les procès, ni les accusations, ni toutes les campagnes de diabolisation, ni toutes les tentatives visant à la salir et encore moins les méthodes basses destinées à porter préjudice à son honneur ne l'ont fait reculer. Depuis dix ans, elle encaisse tous les sales coups ! Abir Moussi persiste et signe : elle sait où elle va et elle ne re recule devant rien ! Ni Rached Ghannouchi, ni Seifeddine Makhlouf, ni encore certains médias n'ont jamais pu affecter la présidente du PDL qui non seulement résiste mais garde toujours sa sérénité, avec l’entêtement et la perspicacité qui sont devenues ses armes de combat.
Les «khouanjias» n’incarnent pas la Tunisie
C'est contre « khouanjias » que le PDL organise actuellement des sit-ins, en face de leur bureau installé à Tunis depuis qu’ennahdha est au pouvoir, pour exiger la fin de leur mission dans notre pays. Le PDL milite, également, en cherchant à faire classer les Frères musulmans parmi les organisations terroristes, en déposant une plainte contre l’union des savants musulmans ou en comptant proposer une résolution contre l'ingérence turque en Libye.
Dans une interview accordée au magazine ‘‘Jeune Afrique’’ mercredi 23 septembre 2020, la présidente du Parti Destourien Libre estime que « Ennahdha n'est pas un parti politique de souche tunisienne», précisant que la sécurité nationale est impossible tant qu’ennahdha est au pouvoir.
Bien sûr, Ennahdha et tous ses dérivés ainsi que ses serviteurs de près ou de loin utilisent tous leurs moyens pour tenter de saper la crédibilité de la présidente du PDL. Pis encore : des procès à son encontre se multiplient intentés par des soi-disant acteurs de la société civile, pour la plupart des avocats de la mouvance islamiste. Seifeddine Makhlouf a insulté sa collègue en utilisant des termes vulgaires et misogynes, allant jusqu’à cracher : « Tfouh alik », à plusieurs reprises : « Filmez-moi et diffusez la vidéo ! », lui répondit-il. Une façon pour lui dire qu'il est intouchable par la loi dont il est au-dessus, grâce à sidi Cheikh ! L'avocate ne tombe jamais dans leurs pièges. Ses réponses, ses sit-in et ses manifestations sont toujours pacifiques et conformes à la loi.
On l'accuse de vouloir réinstaurer une nouvelle dictature en Tunisie et qu'elle n'a pas de programme et patati et patata... Elle est, peut-être, parmi les rares qui ont des programmes en Tunisie. Elle est, d'ailleurs, la seule à dénoncer les réformes imposées par le FMI et l'endettement excessif de notre pays qui a perdu sa souveraineté et son indépendance.
Un combat acharné
Abir Moussi est un peu le Charles de Gaulle de la Tunisie. Comme lui, elle dénonce le système politique, le Code électoral, l'instabilité politique et la mainmise du parlement sur l'exécutif. À titre de rappel, la Quatrième république française, qualifiée de la république des illusions, avait duré une dizaine d'années (1047-1958, alors que la durée de vie des autres gouvernements se situait entre un jour et seize mois. Avec l'adoption du scrutin proportionnel, aucun parti ne disposait de la majorité à l'assemblée. Des coalitions fragiles se faisaient et se défaisaient au gré des circonstances. Des gouvernements démissionnaient au bout de quelques jours ou au bout de quelques semaines sans avoir été renversés par une motion de censure, parce qu'ils n'arrivaient pas à faire voter par l'assemblée les lois qu'ils jugeaient indispensables.
C'est exactement les mêmes problèmes que vit la Tunisie depuis une dizaine d'années ! Et c'est ce que dénonce courageusement la présidente du PDL alors que ses anciens camarades du RCD rasent les murs ou pis encore : ils ont vendu leurs âmes aux diables !
Seule contre tous, Abir Moussi ne baisse jamais les bras. Elle sait nager à contre-courant et elle sait accoster à bon port ! Parti de rien, le PDL est aujourd'hui à la tête de tous les sondages. Il suffit d'écouter ses interventions au parlement pour avoir une certaine idée sur cette bête politique qui séduit de plus en plus même ses détracteurs.
Et, pour avoir une certaine idée sur la popularité dont jouit actuellement la présidente du PDL auprès des Tunisiens et des Tunisiennes, il faudrait, peut-être, rappeler l’accueil spontané, spécial et triomphal que vient de lui réserver les clients, dans un restaurant huppé de la banlieue nord de Tunis. Ils se sont tous levés pour applaudir la Lionne en scandant : «Abir Présidente !», et tout cela n’est que le résultat du marasme vécu par les Tunisiens qui veulent le changement et qui sont exaspérés par la classe politique dirigeante, actuellement.