Le potentiel d’emploi de la société civile
La société civile a la possibilité de créer près de 5000 postes d'emploi en 2021, a déclaré le président de l'organisation "I Watch", Achref Aouadi, ajoutant que des financements internationaux d'une valeur de 120 millions de dinars (MD) ont été mobilisés, à cet effet. "Pour atteindre cet objectif, le cadre législatif et juridique doit être révisé", a-t-il encore plaidé.
Intervenant jeudi, lors d'une séance d'audition tenue par la commission des finances, de la planification et du développement au siège de L'ARP, consacrée à l'examen de la loi des finances pour l'année 2021, Aouadi a, annoncé la disponibilité de 25 millions de dollars (équivalent à 75 MD), offerts sous forme d'un don par l'agence américaine de développement à la société civile hors de la capitale, ce qui prouve la forte employabilité dans les régions.
Il a, dans le même cadre, appelé à appuyer la société civile, en lui permettant de travailler avec des contrats d'emplois, en l'occurrence, le contrat "Amal" pour renforcer sa capacité à fournir des postes d'emplois, d'autant plus que les secteurs public et privé font face à plusieurs difficultés en matière d'emploi.
Le responsable a ajouté que son organisation paie 1 million de dinars d'impôts chaque année et fournit plus de 40 postes d'emplois. "Si on nous accorde la possibilité de bénéficier des contrats d'emplois, nous pourront augmenter le nombre d'emplois crées au sein de notre ONG", a-t-il précisé.
La matière grise n’existe plus. La société civile a la possibilité de participer à la création d’emploi, mais cela ne semble pas préoccuper outre mesure les responsables politiques et ne fait pas partie de leurs programmes.