Le Temps (Tunisia)

«Tlamess», «Les pastèques du cheikh» et «Visa» dans la programmat­ion

- Zouhour HARBAOUI

Le Temps-zouhour HARABOUI

La huitième édition du Festival de cinéma africain de Tarifa-tanger se tiendra du 5 au 13 décembre prochain, avec, dans la programmat­ion, trois fictions tunisienne­s.

Covid-19 ou pas, la huitième édition du Festival de cinéma africain de Tarifa-tanger (FCAT) se tiendra bel et bien, et ce, du 4 au 13 décembre, aussi bien en «face à face» (du 4 au 8) qu'en ligne (du 4 au 13).

Cette manifestat­ion, qui se veut plus qu’une simple vitrine des films africains, propose un espace de débat, de réflexion critique et de formation. Le forum du FCAT, appelé «l’arbre à Palabres» en référence à de nombreux pays africains où les réunions, organisées par le chef du village pour discuter d'un problème ou d'une affaire, se déroulent sous un arbre, permettra «d’explorer les facteurs qui influencen­t l’industrie cinématogr­aphique et la narration africaine par le biais de tables rondes, de webinaires et de master classes gratuits et en ligne». Évidemment, et pour cause, l'un des sujets du Forum sera l’impact de la pandémie et ses conséquenc­es pour le cinéma.

Cette année propose cinq axes : «LOL : l’humour dans les cinémas africains», «Malgré tout, les artistes créent : être un artiste en Guinée équatorial­e», «Visions anticoloni­ales : 60 ans d’indépendan­ces africaines», «La prochaine fois, les feux : le racisme systémique en Occident», et «La troisième racine : Cinémas Afros d’amérique latine».

La Tunisie sera présente à travers trois fictions. La première est le long métrage de Ala Eddine Slim, «Tlamess» (2019), qui narre l'histoire d'un jeune soldat, qui, suite au décès de sa mère, se voit octroyer une permission d’une semaine. Il décide de déserter et de fuir dans la montagne. Des années plus tard, une jeune femme part se promener seule dans la forêt. Elle, aussi, ne reviendra jamais. Rappelons que Ala Eddine Slim a réalisé plusieurs courts, installati­ons vidéo, documentai­res,

«Te last of us».

La seconde fiction est le court métrage de Kaouther Ben Hania, qui n'est plus à présenter, «Les pastèques du cheikh» (2018), l'histoire d'un cheikh qui accepte de s'occuper de la dépouille d'une femme qui lui est inconnu, et qui va

films,

dont se retrouver pris au piège. Quant à «Visa» (2004) d'ibrahim Letaïef, sous-titré «La dictée», le court raconte les mésaventur­es comiques d'un candidat à l'immigratio­n légale pour réussir une dictée et obtenir son visa.

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