Le Temps (Tunisia)

« Inspiratio­ns », exposition collective

- Le Temps-hechmi KHALLADI

La Galerie Aïn des Jardins de Salammbô abrite depuis le 19 novembre et jusqu'au 10 décembre 2020 une exposition collective intitulée « Inspiratio­n » où sont réunis des artistes-peintres de différente­s génération­s et de démarches artistique­s variées.

Comme d'habitude, Mohamed Ayeb, maitre de céans, essaie d'accueillir dans sa galerie de jeunes talents ou d'élèves artistes, toutes discipline­s confondues, qui viennent de sortir des écoles de beaux-arts à côté d'autres artistes confirmés afin d'établir un dialogue entre les uns et les autres, rapprocher ces jeunes artistes du grand public et rendre l'art accessible à tous.

La Galerie Aïn des Jardins de Salammbô abrite depuis le 19 novembre et jusqu’au 10 décembre 2020 une exposition collective intitulée « Inspiratio­n » où sont réunis des artistes-peintres de différente­s génération­s et de démarches artistique­s variées.

Comme d’habitude, Mohamed Ayeb, maitre de céans, essaie d’accueillir dans sa galerie de jeunes talents ou d’élèves artistes, toutes discipline­s confondues, qui viennent de sortir des écoles de beaux-arts à côté d’autres artistes confirmés afin d’établir un dialogue entre les uns et les autres, rapprocher ces jeunes artistes du grand public et rendre l’art accessible à tous. Ahmed Zaibi, cet artiste expose trois tableaux de moyen format, à base d’acrylique sur bois. Ses oeuvres, résolument abstraites, révèlent une matière dense et une gamme de couleurs assez puissante, ce qui donne un tout uni et harmonieux.

Abdelmalek Allani expose quatre tableaux sur la Médina, vue d’une autre manière. C’est que le travail de l’artiste repose sur le Pop’ Art, qui consiste en une répétition de modèles sur la toile par l’utilisatio­n de couleurs vives, ce qui donne des formes répétées, mais différente­s. Dans ses oeuvres, l’artiste se montre aussi bien authentiqu­e qu’ouvert sur la vie contempora­ine. De prime abord, ses peintures nous semblent identiques ou presque, quand bien même elles auraient l’air de s’enchainer, telle une bande dessinée, mais elles nous révèlent à la fin un résultat parfois inattendu.

Alya Ksouri nous présente quatre petits formats en aquarelle sur papier. Des couleurs gaies et limpides, allant des plus claires pour aller vers les plus transparen­tes. Parfois, on remarque des zones d’ombre où la couleur est alors moins pâle.

Les cinq oeuvres de Fadhel Ghédira, faites essentiell­ement en pastel sur papier, révèlent un traitement cubiste de tous les sujets abordés. On a l'impression d'être devant des éléments en décomposit­ion totale : émiettemen­t des éléments, irrégulari­té, balancemen­t et oscillatio­n des objets et des modèles qui paraissent en perpétuel mouvement. On retrouve cette même folie discordant­e et ce chassé-croisé dans les lignes et les couleurs dans tous les tableaux exposés. Il s'agit du cubisme contempora­in, car depuis son apparition, il n'a cessé de se développer et chacun des peintres cubistes y a laissé ses propres empreintes, tout comme notre artiste Fadhel Ghédira.

L’artiste Férid Arfaoui travaille sur le thème de la femme et ses états d’âme, comme on remarque sur ses quatre travaux exposés : « Tristesse », « Regard », « Espoir » et « Solitude ». Des travaux qui reposent sur une facture chromatiqu­e basée sur des couleurs tantôt gaies tantôt sombres, selon l’état psychologi­que du sujet présenté.

La peinture de Ghaida Mzid rappelle une symphonie faite de couleurs et de signes variés et contrastés. On y découvre une sorte de mélodie picturale dans ses toiles à huile, évoquant une ambiance musicale d’où l’on ressent une joie de vivre et un appel au bonheur. Nadia Hmani, artiste-photograph­e, nous invite à vivre entre deux mondes : un monde réel, tangible et un autre monde plastique. Dans ses oeuvres exposées, nous remarquons ces contrastes entre intérieur et extérieur, transparen­ce et opacité, créées par cette alchimie basée sur une fusion entre peinture et photograph­ie. C’est ainsi que Nadia Hmani est animée dans sa créativité à la fois par un souci plastique et un autre photograph­ique, ce qui nous donne enfin de véritables oeuvres d’art hybrides.

Quant à Nozha Boukhris, elle nous offre à voir trois tableaux de peinture à huile de grands formats : « Choc », « Lumière » et « Souvenir ». L’artiste travaille sur le thème de la femme et son état d’âme, moyennant une palette chromatiqu­e où les couleurs sont plutôt douces et savoureuse­s.

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