L’aqmi désigne un nouvel émir pour remplacer Droukdal
Al-qaïda à un nouveau chef au Sahel. Selon le SITE Intelligence Group, qui surveille les sites terroristes, Youssef Abou Oubéida alannabi remplace Abdelmalek Droukdal tué en juin 2020 lors d’une opération militaire française (avec l’aide des américains) dans le nord du Mali. Comme son prédécesseur, il est Algérien de nationalité, ce qui confirme l'origine algérienne de ce mouvement.
Aqmi, un mouvement issu
du GIA algérien
Youssef Abou Oubeïda
al-annabi est un pseudonyme, de son vrai nom Yezid Moubarak. Selon les experts, il aurait participé à la guerre d’afghanistan, au début des années 1990, avant de rejoindre en Algérie les rangs de l’armée islamique du salut, en 1993.
Il est accusé d’avoir participé, à Alger, en 2007, à des attentats contre des bâtiments officiels, dont des postes de police. Il est également impliqué, en janvier 2013, dans l’attaque et la prise d’otages du site gazier d’in Amenas, en Algérie, qui s’est soldée par la mort de 40 employés de plusieurs nationalités et de 29 terroristes.
Fiché sur la liste noire des terroristes établie par les Américains, Abou Oubéïda est condamné à mort par contumace par la justice en Algérie.
Iyad Ag Ghali, le véritable
homme fort au Sahel
Selon le chercheur Mathieu Guidère, Aqmi disposerait d’environ 5000 combattants. Youssef Abou Oubeïda aurait participé à la création du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) qui regroupe la quasi-totalité des mouvements armés terroristes du Sahel, dirigé par le touareg malien Iyad ag Ghali. Selon Mathieu Guidère, c'est lui le véritable homme fort d'aqmi au Sahel. "Iyad Ag Ghali a réussi à regrouper tous les mouvements terroristes, touaregs, arabes et peuls au sein du GSIM. Ce mouvement serait responsable de 80% des attentats dans la région. Le reste est signé de l'état islamique."
Dans cette même vidéo, Aqmi a confirmé le décès de l'otage suisse Béatrice Stockly qui avait été kidnappée à Tombouctou en janvier 2016.