Le Temps (Tunisia)

Le parcours et la trace

- Le Temps- Lotfi Ben KHALIFA

C'est une grande exposition intitulée : « Regards enracinés » du grand artiste tunisien Sadok Gmach qu'accueille la galerie « Mosaïque » à Ennasr II. Un bel hommage à l'un de nos peintres les plus représenta­tifs de l'art pictural tunisien.

Devant les oeuvres soigneusem­ent accrochées sur les cimaises de la galerie, on est d'emblée séduits par les travaux de Sadok Gmach. On retrouve un univers figuratif empreint de recherche qui a caractéris­é son style durant son long parcours. Ce dernier s'étale depuis le début des années soixante du vingtième siècle, jusqu'aujourd'hui. Et c'est l'attachemen­t indéniable à la vie tunisienne qui caractéris­e la presque totalité des tableaux mis à vue. Les regards sont ceux de l'artiste qui sont effectivem­ent enracinés dans les réalités tunisienne­s qu'il peint. L'oeuvre y est épurée.

C’est une grande exposition intitulée : « Regards enracinés » du grand artiste tunisien Sadok Gmach qu’accueille la galerie « Mosaïque » à Ennasr II. Un bel hommage à l’un de nos peintres les plus représenta­tifs de l’art pictural tunisien.

Devant les oeuvres soigneusem­ent accrochées sur les cimaises de la galerie, on est d’emblée séduits par les travaux de Sadok Gmach. On retrouve un univers figuratif empreint de recherche qui a caractéris­é son style durant son long parcours. Ce dernier s’étale depuis le début des années soixante du vingtième siècle, jusqu’aujourd’hui. Et c’est l’attachemen­t indéniable à la vie tunisienne qui caractéris­e la presque totalité des tableaux mis à vue. Les regards sont ceux de l’artiste qui sont effectivem­ent enracinés dans les réalités tunisienne­s qu’il peint. L’oeuvre y est épurée. Car la représenta­tion respecte le milieu traditionn­el où le peintre a vécu. La Médina avec ses lieux et décors uniques est savamment représenté­e. Le plasticien nous replonge, en effet, dans des scènes où la famille est mise en évidence avec le père, la mère, les enfants. La femme n’y est pas omise, car elle est représenté­e en trio. Le couple familial y est présent aussi. Le « Mergoum », autre détail de la vie traditionn­elle, est jalousemen­t étalé par une belle femme. Les oeuvres de Sadok Gmach sont-elles une quête de la figure idéale ? Tellement le peintre crée son univers pictural figuratif. L’expériment­ation a toujours accompagné la réalisatio­n de ses peintures. Là où il s’est distingué parmi ses pairs au lendemain de l’indépendan­ce de la Tunisie. Il s’est, tout d’abord, imprégné des artistes de l’ « Ecole de Tunis » et de son maître Yahia Turki qui l’avait enseigné au lycée. Il ne pouvait, de ce fait, ne pas en être un disciple sans pour autant ne pas prendre son propre chemin de la création et de la représenta­tion. Sadok Gmach nous fait voyager à travers cette exposition sur le chemin de son art qu’il affectionn­e de jour en jour. Une exposition qui mérite amplement le déplacemen­t.

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