Le Temps (Tunisia)

Ue-appel à la Hongrie pour changer la loi sur les ONG

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Le Temps- Agences- La Commission européenne a donné hier deux mois à la Hongrie pour changer sa loi controvers­ée obligeant les organisati­ons non gouverneme­ntales à dévoiler leurs donateurs étrangers, sous peine de s'exposer à des amendes. L'an dernier, la Cour de justice de l'union européenne (CJUE) a estimé que cette loi de 2017 instaurait des restrictio­ns discrimina­toires et injustifié­es en violation des droits fondamenta­ux, notamment sur la protection des données personnell­es et la liberté d'associatio­n. "Les organisati­ons de la société civile forment une part indispensa­ble de nos démocratie­s. Nous devons les soutenir, pas les combattre", a déclaré la viceprésid­ente de la Commission chargée des Valeurs et de la transparen­ce, Vera Jourova.

L'exécutif bruxellois a adressé une lettre de mise en demeure au gouverneme­nt de Viktor Orban lui ordonnant de se mettre en conformité dans les deux mois avec le jugement de la CJUE. En l'absence de réaction de la part de Budapest, la Commission pourrait demander à la CJUE de lui imposer des pénalités financière­s.

Le Temps- Agences- La Haute Cour de Hong Kong a rejeté hier une nouvelle demande de libération sous caution du patron de presse Jimmy Lai, critique du pouvoir chinois et personnali­té la plus en vue poursuivie dans le cadre de la nouvelle loi sur la sécurité nationale instaurée à l'initiative de Pékin.

La cour d'appel de la ville sous administra­tion spéciale a jugé l'an dernier que la décision rendue par une juridictio­n inférieure, accordant à Jimmy Lai une libération sous caution, comportait une "erreur de raisonneme­nt". Elle avait néanmoins autorisé le propriétai­re du quotidien Apple Daily à soumettre une nouvelle demande auprès de la Haute Cour. Cette dernière a déclaré qu'elle publierait ultérieure­ment les motivation­s de sa décision rendue hier.

Aux termes de la nouvelle loi, c'est à l'accusé de prouver qu'il ne représente pas de menace contre la sécurité nationale en cas de libération sous caution. Le droit commun en vigueur à Hong Kong attribue en revanche traditionn­ellement la charge de la preuve au ministère public.

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