Russie-rejet de l'appel à la libération de Navalny
Le Temps- Agences- Le Kremlin a rejeté hier l'appel de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) à la libération immédiate de l'opposant russe Alexeï Navalny, estimant qu'il s'agit d'une ingérence inacceptable dans les affaires d'un Etat souverain.
Basée à Strasbourg, la CEDH a déclaré mercredi qu'elle avait "tenu compte de la nature et de l'ampleur du risque pour la vie" de Navalny et décidé "de préconiser au gouvernement russe (...) une mesure temporaire en vue de la libération du requérant (...) avec effet immédiat".
Alexeï Navalny, 44 ans, est détenu en Russie depuis son retour d'allemagne, le mois dernier, et a été condamné à trois ans et demi de prison ferme le 2 février pour avoir violé les conditions de sa libération conditionnelle, une accusation qu'il réfute.
Le Temps-agences-les obstacles qui entravent le développement du futur avion de combat européen peuvent être surmontés, a déclaré hier le ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas.
Les discussions entre les responsables français, allemands et espagnols de la défense, ainsi qu'entre Dassault, Airbus et la société espagnole Indra, n'ont pas permis de faire une percée mercredi,
Mais le ministre allemend pense que les problèmes peuvent être résolus. Les pays continueront à essayer de trouver une solution, a-t-il dit en direct en marge d'une visite à Paris.
"La coopération franco-allemande en matière de défense est un élément important de notre politique de sécurité commune", a-t-il déclaré.
D'un coût estimé à 100 milliards d'euros, le projet de Système de combat aérien du futur (SCAF), auquel participe aussi l'espagne, est considéré comme un des piliers de la politique de défense européenne souhaitée par Paris.