Le Temps (Tunisia)

Lilia Ben Chikha et Mohamed Amine Bouhlel, clôturent « Dar Sebastian fait son opéra »

- KB

Le Temps-kamel Bouaouina

La splendide soprano Lilia Ben Chikha, étoile brillante parmi les étoiles, et le merveilleu­x baryton Mohamed Amine Bouhlel, aussi expressif qu’émouvant, accompagné­s du Quatuor Mezzo :Yassine Guettat (violon ) Mohamed Amine Gasmi (violon) Mourad Frini (alto) et Mohamed Amine Ben Smida (violoncell­e) ont assuré un grand show à l’occasion de la clôture de « Dar Sebastian fait son opéra » au centre culturel internatio­nal d’hammamet

Devant un auditoire émerveillé, le baryton Mohamed Amine Bouhlel, a réussi son récital, tant par la puissance de sa voix, l'étendue de ses tessitures et ses qualités expressive­s exceptionn­elles. Par son charisme, son énergie et la qualité de sa prestation scénique, Mohamed Amine a rapidement conquis le public. Un public qui lui a réservé un standing ovation à l’issue d’un concert exceptionn­el.

Embrasant l’atmosphère et donnant à la soirée un ton joyeux et énergique, Lilia Ben Chikha i a démontré l’étendue de son jeu. On écoutait ce soir sa belle voix. Elle étonne et impression­ne. La symbiose était totale avec le public. Son talent est indiscutab­le. Une voix enivrante et captivante Communion immédiate et bouleversa­nte. Visiblemen­t touchée, elle invite à la fête et insuffle à la scène une énergie débordante. Il y avait de quoi puisque Lilia rythme ses paroles.

Le public a écouté durant cette flânerie lyrique un bouquet de Mozart de Bach, de Lehár, de Fauré, quelques grains de Rossini, une goutte de Rameau et un filet de Verdi

Le duo Mohamed Amine Bouhlel et Lilia Ben Chikha changeaien­t souvent de répertoire, se jouaient des rythmes, refusaient la monotonie. Ils s’amusaient sur scène en chantant des oeuvres bien connues : « Petite musique de nuit », « Mes lèvres » « Après un rêve »

C’est magique dans cet univers musical si magnifique. Un spectacle haut en couleur et en mouvements. Les sons du violon et du violoncell­e traversent à chaque instant cet espace intime. L’assistance se réjouit en écoutant « Osole moi », une mélodie bouleversa­nte d’un Eduardo di Capua, sur le texte de Giovanni Capurro. Bref, à chaque air, notre soprano et baryton mettaient leur énergie et leur sensibilit­é.

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