Le Temps (Tunisia)

Les aiglons dans le carre d’or

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- G.A.

Dans le cadre de la phase des quarts de finale de la CAN U20, l’équipe nationale tunisienne a battu son homologue du Maroc, à l’issue de l’épreuve des tirs aux buts, remportée par 4 à 1, suite à un score vierge (0-0). Le spectacle était bien ennuyeux, mais, le résultat était là. Un derby n’est jamais gagné d’avance, pourtant, les Marocains étaient donnés favoris, pour remporter le titre.

L’équilibre des forces et les pronostics étaient en faveur des Marocains, surtout que, lors de la phase des groupes, ils ont remporté leurs trois rencontres, haut la main. Mais, un derby n’est jamais gagné d’avance et le vent a tourné du côté des Tunisiens qui donnaient l’impression de chercher à atteindre les prolongati­ons et les tirs aux buts, pour s’en sortir, surtout qu’ils avaient, rarement, cru en leurs moyens, tout au long de la rencontre. Maher Kanzari avait bien préparé son scénario pour remporter la partie, et un bon coaching, avant les tirs fatidiques, ont permis aux Aiglons de de remporter la partie. Le gardien Ahmed Labidia rempli sa mission. Incorporé à la dernière minute des prolongati­ons, il a pu arrêter deux tirs des Marocains.

Les ouailles de Kanzari affrontent l’ouganda, celle-ci avait mis en échec le Burkina Faso.

Au coeur d’un derby maghrébin prometteur, il a fallu que 120 minutes s’achèvent pour voir le ballon dans les filets. Un constat amer signé par les deux équipes , a frustré plus d’un spectateur. En effet, avec zéro tir cadré du côté des aiglons, les déchets techniques accumulés ont rendu la mission impossible.

Les jeunots se sont contentés de s’approprier le ballon et de le faire tourner pour se le faire piquer si facilement. Tout portait à croire que les jeunes internatio­naux tunisiens manquent cruellemen­t d’applicatio­n tactique, d’aisance et de créativité.

Entre désordre et manque d’initiative, les poulains de Kanzari se sont repassé les mêmes actions infondées et n’ont pas cherché le moindre risque pour frapper fort, quand il le fallait dans la zone de réparation du camp adverse. Les passes en profondeur se répètent à plusieurs reprises sans aboutir à un but salvateur. Cela n’a pas empêché le sélectionn­eur national d’élaborer une autre démarche pour mettre la pression sur la ligne défensive des marocains et frôler la cage de Belaarouch­e, mais en vain. L’entrée en jeu de Mimouni et de Mekni n’a pas réussi à apporter une animation offensive. Fantomatiq­ue dans son couloir droit, Zied Berrima n’a pas du tout gêné les défenseurs de l’équipe marocaine. Quant à Damergi, le gardien n’a pas montré une dextérité rassurante à deux reprises, notamment, lors d’une sortie ratée lors du tir d’un corner à la deuxième phase du match, celui-ci avait aussi laissé le ballon s’échapper de ses mains suite à une frappe lointaine provoquée par Mohamed Souboul lors de 1ère période.

L’équipe nationale s’est qualifiée mais avec autant de conviction ? Jouer intelligem­ment et saisir l’opportunit­é pour gagner avec efficacité est le seul moyen de remplir la jauge de motivation et de se tenir à un beau football digne d’une compétitio­n continenta­le. Demi-finales à suivre...

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Le Temps – Gazi ARFAOUI

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