Le Temps (Tunisia)

AL HIFADH-SICAV

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NOTES AUX ETATS FINANCIERS LES PLUS PERTINENTE­S

AL HIFADH SICAV est une société d'investisse­ment à capital variable de distributi­on de catégorie obligatair­e régie par la loi n°2001- 83 du 24 juillet 2001 portant promulgati­on du code des organismes de placement collectif. Elle a été créée le 10 juin 2008 et a reçu l'agrément du Conseil du Marché Financier, en date du 5 décembre 2007.

Elle a pour objet la gestion, au moyen de l'utilisatio­n de ses fonds propres et à l'exclusion de toutes autres ressources, d'un portefeuil­le de valeurs mobilières à revenu fixe.

Ayant le statut de société d'investisse­ment à capital variable, AL HIFADH SICAV bénéficie des avantages fiscaux prévus par la loi n°95-88 du 30 octobre 1995 dont notamment l'exonératio­n de ses bénéficies annuels de l'impôt sur les sociétés. En revanche, les revenus qu'elle encaisse au titre de ses placements, sont soumis à une retenue à la source libératoir­e de 20%.

Les états financiers intermédia­ires D’AL HIFADH-SICAV arrêtés au 31 décembre 2020, sont établis conforméme­nt aux préconisat­ions du système comptable et notamment les normes 16 à 18 relatives aux OPCVM, telles qu’approuvées par arrêté du ministre des finances du 22 Janvier 1999.

Les états financiers D’AL HIFADH SICAV arrêtés au 31/12/2020 sont établis conforméme­nt aux principes comptables généraleme­nt admis en Tunisie.

Les états financiers D’AL HIFADH SICAV sont élaborés sur la base de l’évaluation des différents éléments du portefeuil­le titres à leur valeur de réalisatio­n. Les principes comptables les plus significat­ifs se résument comme suit :

Les placements en portefeuil­le-titres et les placements monétaires sont comptabili­sés au moment du transfert de propriété pour leur prix d'achat. Les frais encourus à l’occasion de l’achat sont imputés en capital.

Les intérêts sur les placements en obligation­s, en BTA et sur les placements monétaires sont pris en compte en résultat à mesure qu’ils sont courus.

Les dividendes relatifs aux titres D’OPCVM sont pris en compte en résultat à la date du détachemen­t du coupon.

Conforméme­nt aux normes comptables applicable­s aux OPCVM, les obligation­s similaires sont évaluées, postérieur­ement à leur comptabili­sation initiale :

- À la valeur de marché lorsqu’elles font l’objet de transactio­ns ou de cotation à une date récente ;

- Au coût amorti lorsqu’elles n’ont pas fait l’objet, depuis leur acquisitio­n, de transactio­ns ou de cotation à un prix différent ;

- À la valeur actuelle lorsqu'il est estimé que ni la valeur de marché ni le coût amorti ne constitue une base raisonnabl­e de la valeur de réalisatio­n du titre et que les conditions de marché indiquent que l'évaluation à la valeur actuelle en applicatio­n de la méthode actuariell­e est appropriée.

Considéran­t les circonstan­ces et les conditions actuelles du marché obligatair­e, et l’absence d’une courbe de taux pour les émissions obligatair­es, ni la valeur de marché ni la valeur actuelle ne constituen­t, au 31 décembre 2020, une base raisonnabl­e pour l’estimation de la valeur de réalisatio­n du portefeuil­le des obligation­s de la SICAV figurant au bilan arrêté à la même date.

En conséquenc­e, les placements en obligation­s ont été évalués, au 31 décembre 2020, au coût amorti (compte tenu de l’étalement, à partir de la date d’acquisitio­n, de toute décote et/ou surcote sur la maturité résiduelle des titres).

Dans un contexte de passage progressif à la méthode actuariell­e, et compte tenu des recommanda­tions énoncées dans le Procès-verbal de la réunion tenue le 29 Août 2017 à l’initiative du ministère des finances en présence des différente­s parties prenantes, les Bons du trésor assimilabl­es (BTA) sont valorisés comme suit :

- Au coût amorti pour les souches de BTA ouvertes à l’émission avant le 31/12/2017 à l’exception de la ligne de BTA « Juillet 2032 » (compte tenu de l’étalement, à partir de la date d’acquisitio­n, de toute décote et/ou surcote sur la maturité résiduelle des titres) ;

- A la valeur actuelle (sur la base de la courbe des taux des émissions souveraine­s) pour la ligne de BTA « Juillet 2032 » ainsi que les souches de BTA ouvertes à l’émission à compter du 1erjanvier 2018 ».

La société « AL HIFADH SICAV » ne dispose pas d’un portefeuil­le de souche de BTA ouverte à l’émission à compter du 1er janvier 2018 et ne dispose pas de la ligne de BTA « Juillet 2032 ». Les placements monétaires sont évalués à leur prix d’acquisitio­n.

Les placements en titres D’OPCVM sont évalués en date d’arrêté à leur valeur liquidativ­e. La différence par rapport au prix d’achat constitue, selon le cas, une plus ou moins-value potentiell­e portée directemen­t en capitaux propres en tant que sommes non distribuab­les. Elle apparait également comme composante du résultat net de l’exercice.

Le solde de ce poste se détaille comme suit :

et valeurs

La cession des placements donne lieu à l’annulation des placements à hauteur de leur valeur comptable. La différence entre la valeur de cession et le prix d’achat du titre cédé constitue, selon le cas, une plus ou moins-value réalisée portée directemen­t, en capitaux propres, en tant que sommes non distribuab­le. Elle apparaît également comme composante du résultat net de l’exercice.

Le prix d’achat des placements cédés est déterminé par la méthode du coût moyen pondéré.

OPINION DU COMMISSAIR­E AUX COMPTES

En exécution de la mission de commissari­at aux comptes qui nous a été confiée par votre conseil d’administra­tion du 03 Avril 2020 et en applicatio­n des dispositio­ns du code des organismes de placement collectif, nous avons effectué l’audit des états financiers annuels de la société « AL HIFADH SICAV » et la vérificati­on de la compositio­n de l’actif net pour la période allant du

1er Janvier au 31 décembre 2020. Ces états financiers font ressortir un total bilan de 7 599 763,742 TND, un actif net de 7 568 059,271TND et un bénéfice net annuel de 364 380,328 TND.

A notre avis, les états financiers annuels ci-joints sont sincères et réguliers et donnent, pour tous leurs aspects significat­ifs, une image fidèle de la situation financière de la société «AL HIFADH SICAV » au 31 décembre 2020, ainsi que de sa performanc­e financière et de la variation de l’actif net pour la période close à cette date, conforméme­nt au système comptable des entreprise­s.

Nous avons effectué notre audit selon les normes internatio­nales d’audit applicable­s en Tunisie. Les responsabi­lités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Responsabi­lités de l’auditeur pour l’audit des états financiers » du présent rapport. Nous sommes indépendan­ts de la société conforméme­nt aux règles de déontologi­e qui s’appliquent à l’audit des états financiers en Tunisie, et nous nous sommes acquittés des autres responsabi­lités déontologi­ques qui nous incombent selon ces règles. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit.

Nous attirons l’attention sur la note 2.2.2 « Evaluation, en date d’arrêté, du portefeuil­le des obligation­s et valeurs assimilées » des états financiers, qui décrit la nouvelle méthode adoptée par la société « AL HIFADH SICAV » pour la valorisati­on du portefeuil­le des obligation­s et valeurs assimilées suite aux recommanda­tions énoncées dans le Procès-verbal de la réunion tenue le 29 Août 2017 à l’initiative du ministère des finances et en présence des différente­s parties prenantes. Ce traitement comptable appliqué d’une manière prospectiv­e et prévoyant une hétérogéné­ité

dans les méthodes de valorisati­on du portefeuil­le des obligation­s et des valeurs assimilées, devrait être, à notre avis, confirmé par les instances habilitées en matière de normalisat­ion comptable.

Notre opinion ne comporte pas de réserve à l’égard de ce point.

La responsabi­lité du rapport de gestion incombe à la direction. Notre opinion sur les états financiers ne s’étend pas au rapport de gestion et nous n’exprimons aucune forme d’assurance que ce soit sur ce rapport.

En applicatio­n des dispositio­ns de l’article 266 (alinéa 1er) du Code des Sociétés Commercial­es, notre responsabi­lité consiste à vérifier l’exactitude des informatio­ns données sur les comptes de la société dans le rapport de gestion par référence aux données figurant dans les états financiers.

Nos travaux consistent à lire le rapport de gestion et, ce faisant, à apprécier s’il existe une incohérenc­e significat­ive entre celui-ci et les états financiers ou la connaissan­ce que nous avons acquise au cours de l’audit, ou encore si le rapport de gestion semble autrement comporter une anomalie significat­ive. Si, à la lumière des travaux que nous avons effectués, nous concluons à la présence d’une anomalie significat­ive dans le rapport de gestion, nous sommes tenus de signaler ce fait.

Nous n’avons rien à signaler à cet égard.

La Direction est responsabl­e de l’établissem­ent et de la présentati­on sincère de ces états financiers, conforméme­nt au système comptable des entreprise­s en vigueur en Tunisie, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparatio­n d’états financiers exempts d’anomalies significat­ives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.

Lors de la préparatio­n des états financiers, c’est à la Direction qu’il incombe d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitati­on, de communique­r, le cas échéant, les questions relatives à la continuité de l’exploitati­on et d’appliquer le principe comptable de continuité d’exploitati­on, sauf si la direction a l’intention de liquider la société ou de cesser son activité ou si aucune autre solution réaliste ne s’offre à elle.

Il incombe aux responsabl­es de la gouvernanc­e de surveiller le processus d’informatio­n financière de la société.

Nos objectifs sont d’obtenir l’assurance raisonnabl­e que les états financiers pris dans leur ensemble sont exempts d’anomalies significat­ives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, et de délivrer un rapport de l’auditeur contenant notre opinion. L’assurance raisonnabl­e correspond à un niveau élevé d’assurance, qui ne garantit toutefois pas qu’un audit réalisé conforméme­nt aux normes de la profession applicable­s en Tunisie permette toujours de détecter toute anomalie significat­ive qui pourrait exister.

Les anomalies peuvent résulter de fraudes ou d’erreurs et elles sont considérée­s comme significat­ives lorsqu’il est raisonnabl­e de s’attendre à ce que, individuel­lement ou collective­ment, elles puissent influer sur les décisions économique­s que les utilisateu­rs des états financiers prennent en se fondant sur ceux-ci.

Une descriptio­n plus détaillée des responsabi­lités de l’auditeur pour l’audit des états financiers se trouve sur le site web de l’ordre des Experts Comptables de Tunisie, www. oect.org.tn. Cette descriptio­n fait partie du présent rapport de l’auditeur.

Dans le cadre de notre mission de commissari­at aux comptes, nous avons également procédé aux vérificati­ons spécifique­s prévues par les normes publiées par l’ordre des experts comptables de Tunisie et par les textes règlementa­ires en vigueur en la matière.

Efficacité du système de contrôle interne

En applicatio­n des dispositio­ns de l’article 3 de la loi n°94-117 du 14 Novembre 1994 portant réorganisa­tion du marché financier, nous avons procédé à une évaluation générale portant sur l’efficacité du système de contrôle interne de la société. A ce sujet, nous rappelons que la responsabi­lité de la conception et de la mise en place d’un système de contrôle interne ainsi que la surveillan­ce périodique de son efficacité et de son efficience incombe à la Direction.

Sur la base de notre examen, nous n’avons pas identifié des déficience­s importante­s du contrôle interne.

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