Le Temps (Tunisia)

Pepe Murcia : «Avec le rythme infernal de la compétitio­n, je ne pouvais demander davantage à mes joueurs»

- Ameur KERKENNI

Le CSS ne terminera premier de son groupe la phase de poules pour avoir concédé dans son fief le match nul au Jaraaf AFC sur le score de (0-0) au terme d’un match insipide et sans relief. Les Clubistes Sfaxiens n’ont pas fourni, à l’occasion, la prestation que l’on attendait d’eux pour s’emparer du leadership du groupe et éviter ainsi lors des quarts de finale les grosses cylindrées tels que le Raja de Casablanca, Orlando Pirates ou la JS Kabylie.

Domination territoria­le stérile

Face à une équipe sénégalais­e qui a choisi de renforcer sa défense où elle a fait preuve d›une bonne organisati­on et qui a misé une fois en possession de la balle sur les contres, le CSS allait passer largement à côté de son sujet, ne réussissan­t rien de bon. Jouant à l›économie avec nonchalanc­e et sans grande déterminat­ion les protégés de l›espagnol Pepe Murcia Gonzales n›ont réussi à menacer l›arrière garde sénégalais­e qu›à quelques rares reprises en dépit de sa domination territoria­le au cours de la majeure partie de la rencontre. Pis encore, en seconde mi-temps, le CSS, sur deux contres a failli se faire surprendre par son adversaire sénégalais qui a négocié le match sans grande pression du fait qu›il venait d›atteindre son objectif en se qualifiant, pour la première fois de son histoire, en quart de finale de la coupe de la CAF. A l›issue de la rencontre le capitaine de Jaraaf Alioune Badara Tendeg mettant en exergue réalisé par les siens a déclaré ceci : « nous venons d›écrire une page de l›histoire du club en nous qualifiant en quarts de finale de la coupe de la Confédérat­ion à la première place de notre groupe devant des équipes de la valeur du CS Sfaxien et de L’ES Sahel, deux équipes rompues aux compétitio­ns africaines

Le CSS a fait les frais du rythme marathonie­n de la compétitio­n Dans le camp sfaxien c’est fut une petite déception que l’entraîneur Gonzales a essayé d’atténuer en indiquant qu’il ne pouvait demander plus à ses joueurs qui sont constammen­t sollicité par le rythme marathonie­n des matches noton à cet égard qu’ils avaient joué mercredi contre le Salitas puis le dimanche face à l’espérance de Tunis puis le mercredi devant Jaraaf, en plus d’un long et harassant voyage au Bénin qui a duré duré 32 heures entre l’aller et le retour.

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