Patriotisme, dites-vous !
Xls ne perdent pas le nord et n’en ratent pas une ! Non, ce n’est pas un compliment. Mais, il faut en convenir, avec cette histoire de «dédommagement» des victimes de la tyrannie, ils auront, n’est-ce pas, poussés le bouchon un peu loin…
Ils peuvent se le permettre, car, à mesure, et depuis dix ans que ça dure, ils ont pu peaufiner leur technique de prédilection, en maîtrisant, à merveille, l’art de tenir, leurs alliés circonstanciels, par la « barbichette ». Et c’est toujours à sens unique puisqu’ils ont changé la règle du jeu. Ils semblent, d’ailleurs, y prendre un malin plaisir. Ce n’est pas leur faute non plus : les candidats, à leur cirage de pompes, qui se bousculent au portillon, savent prêter le « flanc », et discutent à peine des bouts des lèvres, des clauses du « contrat », avant parachèvement. Il paraît que le pouvoir ça grise. Ça monte à la tête comme du champagne nouveau. Mais lorsque la coupe déborde, les bulles qui crèvent à la surface et se déchaînent en cascade, finissent par ne plus ranimer l’esprit de la fête lorsque celle-ci arrive à sa fin. En ce moment-là : à la guerre comme à la guerre. Et le deuxième de cordée, si le premier lâche, verra, inévitablement, s’accélérer sa chute. A moins que… En demandant, expressément, eu Chef du gouvernement, d’activer, sans plus attendre, le fonds de la dignité et de la réhabilitation des victimes de la répression et de la tyrannie sous l’ancien régime, pour indemniser la liste à rallonge, des Nahdhaoui, qui auraient, seuls, essuyé les plâtres sous Ben Ali, pour lui avoir opposé une résistance « héroïque », et en insistant surtout, pour que cela soit fait avant la fête de la République, le 25 juillet, le président du conseil de la Choura, Abdelkrim Harouni, aura fait montre, au nom de tous les siens, en matière de patriotisme, de son indigne indignité.
A l’heure où le pays traverser une crise sanitaire, sans précédent, et connaît presque, une rupture de stock, au niveau des vaccins anticovid, devant « mendier », à droite et à gauche, pour y pourvoir. Et face à un manque de moyens, flagrant, consécutif à une économie en berne, et une situation, au niveau des finances publiques, plus que calamiteuse, les « barons » d’ennahdha pensent à leur « pomme », véreuse, à souhait. Et font monter les enchères…