Le Temps (Tunisia)

Accusé de viol, le capitaine de l’islande s’est rendu à la police

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choke terrible lors de la dernière journée face à Eindhoven (1

La saison suivante, c’est cette fois-ci

Antonio Conte qui mène les troupes, dans un groupe composé du Barça, du Borussia Dortmund et du Slavia Prague.

La récente liste des 23 Islandais a pu en surprendre plusieurs. Capitaine depuis 2012, le milieu de terrain Aron Einar Gunnarsson n'y était pas, et pour cause. Accusé de viol à Copenhague en 2010 par une jeune femme, il a été exclu de l'équipe nationale par le conseil d'administra­tion de la KSI, la fédé islandaise. Selon Visir, l’islandais s’est rendu de lui-même à la police jeudi.

La plainte, déposée en 2010, a depuis été retirée. Mais l’enquête a été rouverte récemment par la victime, qui souhaite faire remonter l’affaire à la surface pour la clore une bonne fois pour toutes. L'affaire concerne d'ailleurs un deuxième homme, ancien joueur de l’équipe nationale, dont l’identité n’a pas filtré.

Ce n’est que le début du feuilleton.

Et là encore, même scénario. Comme l’année précédente, l’inter a son destin en mains lors de la dernière journée, et a « juste » besoin d’un succès à domicile contre un Barça en pantoufles déjà qualifié. Résultat : les Catalans viennent s’imposer 2-1 à San Siro et renvoient Conte à ses calculs. Mais visiblemen­t, la calculette n’avait plus de piles.

Lors de la saison 2020-2021, l’inter va pratiqueme­nt balancer sa campagne de C1 (dernière de sa poule, même pas reversée en C3), justifiant à demi-mots vouloir se concentrer sur le championna­t. Un discours pas forcément évident à entendre lorsque l’on est supporter, mais qui a largement été pardonné en fin de saison, lorsque Conte, Lukaku & Cie ont ramené le Scudetto à Milan, après neuf années de domination turinoise.

Machine à marquer en Serie A, mais en Europe...

Désormais auréolée de son titre de championne d’italie, l’inter pouvait se présenter sur la ligne de départ de cette Ligue des champions 2021-2022 avec de véritables ambitions. Et des certitudes. Conte n’est plus là, certes, Lukaku et Hakimi non plus, mais si Simone Inzaghi a su emmener la Lazio en huitièmes de finale la saison dernière (avec Gil Patric en défense, s'il vous plaît), il doit être en mesure de faire au moins aussi bien avec cette Inter au potentiel bien supérieur.

Et pourtant, après deux journées, le constat est là : pas la moindre victoire, et pas le moindre but marqué. Comme l’année dernière, et la saison d’avant, l’inter du mardi et du mercredi semble être une cousine éloignée de celle du week-end.

Le paradoxe est saisissant lorsque l’on regarde le nombre de buts marqués : alors qu’elle est une machine à marquer en championna­t (déjà 20 buts marqués en six journées, soit 3,33 buts par match), elle n’a toujours pas secoué les filets après 180 minutes en C1.

Contre le Real, l’équipe d’inzaghi s’était pourtant créé pas mal d’occasions, mais avait cruellemen­t manqué de réalisme. Contre le Shakhtar, en revanche, les occasions se sont comptées sur les doigts de la main : deux frappes lointaines de Barella (barre) et Correa, deux situations chaudes sur corner (Džeko et Škriniar) et un tir de Lautaro au-dessus, après un dégagement foiré de Pyatov. Trop peu, pour une équipe avec un tel potentiel offensif. Du coup, après ce troisième 0-0 consécutif contre le Shakhtar en l’espace d’un an (les deux équipes étaient déjà dans la même poule l’an dernier et avaient déjà fait 0-0 à l’aller comme au retour), l’inter se retrouve au pied du mur.

Les deux matchs face au Sheriff Tiraspol ressemblai­ent, sur le papier, à la classique « double confrontat­ion à six points » .

Sauf que les Moldaves se déplaceron­t finalement à San Siro le 19 octobre prochain en tant que leaders invaincus et véritables épouvantai­ls de cette poule.

Surtout, Inzaghi devra affronter ce match déjà charnière trois jours après un déplacemen­t forcément émouvant chez «sa» Lazio, et quatre jours avant de recevoir la Juve. Et entre la quatrième et la cinquième journées, les Interisti joueront tour à tour le derby milanais et le Napoli. Il va falloir se mouiller la nuque.

Ne faudrait-il pas se retrouver, le 7 décembre prochain, dans une situation où la qualif’ passerait forcément par une victoire face au Real Madrid. À Bernabéu. Là où l’inter pourrait toujours espérer recroiser son mojo européen perdu...

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