Les conclusions du MEDECC
Changement climatique:
En tant que l'un des principaux points chauds du changement climatique dans le monde, la région méditerranéenne a plus que jamais besoin d'une action collective forte pour faire face aux défis posés par les changements climatiques et environnementaux.
Cependant, actuellement, le manque d'informations complètes et précises retarde le processus. Malgré de nombreuses études scientifiques, il n’existe pas encore de synthèse cohérente, même si des évaluations des risques ont été entreprises au niveau régional. L'élaboration d'un rapport d'évaluation rassemblant toutes les connaissances disponibles devrait permettre d'élaborer et de mettre en oeuvre des politiques efficaces fondées sur une compréhension globale des problèmes.
En conséquence, le réseau d’experts méditerranéens sur les changements climatiques et environnementaux (MEDECC) a été créé en 2015. Il s’agit d’un réseau régional d’experts scientifiques ouvert et indépendant, soutenu par l’upm et le programme des Nations unies pour l’environnement. Les 190 scientifiques, provenant de 25 pays différents et collaborant à titre individuel et sans compensation financière, ont établi de nombreux rapports dans le but d’améliorer l’efficacité des réponses politiques face au changement
Après avoir publié des conclusions préliminaires en 2019, la deuxième étape de l’étude a été la publication du Rapport d’évaluation des changements climatiques et environnementaux dans le bassin méditerranéen et de sa synthèse en direction des décideurs politiques. Les principales conclusions du rapport seront présentées lors de la deuxième Conférence Ministérielle sur l’environnement et l’action climatique le 4 octobre prochain au Caire
Parmi ces conclusions, le rapport a montré que le bassin méditerranéen se réchauffe 20 % plus rapidement que la moyenne mondiale et que la région est l’une des principales zones à risques du changement climatique : 250 millions de personnes devraient être considérées comme pauvres en eau d’ici 20 ans. Si les stratégies politiques sont maintenues dans leur état actuel, les températures devraient augmenter de 2,2 °C (par rapport au niveau préindustriel) d’ici à 2040.