Yasser Jeradi: sur un air latino à Hammamet
Le chanteur Yasser Jeradi et sa troupe «Dima Dima» ont brillé, lors d'une prestation d'une heure et demie, sur scène, en interprétant nombre de morceaux et chefs-d'oeuvre recueillis de leur répertoire dans le cadre des journées culturelles du Centre culturel international d’hammamet .Avec de chef de file Yasser Jeradi au chant , les cinq membres du groupe, Radhi Chaouali (violon) Chokri Bali (Clavier) Damien Fadat (flûte traversière et choeur), Mohamed Khachnaoui (batterie), Amine Hadaoui (guitare électrique), et Marouène Mwahbi et Amor Adala (Percussion) nous ont livré , des sonorités multiples en fusionnant les musiques du monde avec les musiques actuelles et amplifiées (rock, dub, reggae, jazz, salsa…)
Yasser avec sa guitare a réussi à créer la symbiose et la communion avec le public, et à surfer entre les styles musicaux, avec aisance et fluidité inédites. Il a su emporter le public dans un long périple, en interprétant une série de chansons tirées de son répertoire musical dont «Naditikoum » «Neptune» Skat » « Rassi Sihih »
C’est donc dans une ambiance festive et conviviale que sa bande «Dima» a été chaleureusement accueillie et vivement applaudie par l’assistance. Un seul mot d’ordre : des rythmes endiablés à volonté, jusqu’à l’excès. Entouré d’une marée humaine reconnaissante, le groupe «Dima» se déchaîne et fascine. Il entraîne le public dans une spirale musicale . On reprend en choeur. On tape des mains. La scène s’échauffe de nouveau avec d’autres succès.
Yasser à son tour, fait monter d’un cran l’enthousiasme de l'assistance avec ses mélodies très rythmées . C’est dans le rythme latin et l’énergie survoltée qu’il interprète des tubes latinos notamment « Hasta siempre » une chanson écrite en 1965 par Carlos Puebla en hommage au commandant Ernesto Che Guevara qui fut l’un des acteurs clefs de la révolution cubaine. Yasser ne tarit pas d’anecdotes artistiques au grand bonheur des spectateurs avides de connaître toujours plus de détails saisissants, les plus croustillants possibles, sur la vie des oeuvres et leurs auteurs. Ce qui a donné au spectacle encore plus de contenu culturel et a contribué à le rendre encore plus divertissant notamment avec des moments d’interaction avec le public qui affectionne . Il ne s’arrête pas de chanter et de crier à l'amour enflammé, à l'extase totale, à la joie. Il invitait tout le monde à s'éclater. Il réchauffa de nouveau l'assistance avec « Dima Dima » « Echeikh Essaghir » et « Chebib Nsitni» Un vrai régal pour tous ses fans qui n’ont pas voulu quitter la scène après des moments d’éclatement et de sensations fortes.