Un lourd héritage !
L’etoile s’apprête à négocier un nouveau cycle à la fois décisif et historique de son existence. En effet, après 9 ans d’exercice à la tête de L’ESS Ridha Charfeddine quitte le navire qu’il a piloté depuis 2012,un parcours qu’il a mené avec engagement, dévouement et générosité et au cours duquel il a connu des heures de gloire mais également de déboires comme tout premier responsable ayant pris les rênes d’un club mythique qu’est l’etoile du sahel.
Ridha Charfeddine a eu le mérite de prendre en charge L’ESS dans les conditions « post-révolution » délicates que l’on connait et au moment où il y avait une démission totale autour du club, subvenant de surcroit quasiment tout seul aux charges colossales de l’etoile dans une phase de rétrécissement considérable des revenus du club.
Dans ce genre de situation, le premier réflexe est de tenter d’établir un bilan du travail accompli. Là -dessus ,on peut épiloguer longuement sur les points forts et les zones d’ombre de la vacation de Ridha Charfeddine. Mais à notre humble avis, il va falloir s’armer de raison et de discernement pour adopter une attitude plutôt valeureuse et surtout respectueuse envers les personnes qui se sont dévouées pour servir le club, Ridha Charfeddine en premier. Ce dernier a certes commis des torts en terme des castings incohérents de ses collaborateurs et d’absence d’un organigramme structuré. Certains lui reprochaient de ne pas tenter de rassembler les différentes franges du club, mais on ne peut guère douter de la sincérité du président sortant et de son amour pour l’etoile, ceci malgré certaines accusations le taxant de président dépassionné.
Toutefois, les nobles valeurs de l’etoile imposent un respect considérable pour ce monsieur et pour toutes les personnes qui ont milité pour défendre l’image de L’ESS. Une chose est certaine ,la relation entre l’etoile et Ridha Charfeddine a certes perdu son caractère officiel, mais l’idylle liant les deux parties est sans aucun doute indéfectible, d’autant plus que l’etoile a plus que jamais besoin d’une véritable union sacrée entre ses figures emblématiques, relégant au second plan la satisfaction des égos.