Elections anticipées, le 27 mars au lieu du 8 mai
À l'exception du bloc "Liban fort" (qui réunit 23 députés sur 128), dirigé par le député Gebran Bassil, tous les blocs parlementaires se sont mis d'accord sur une loi pour des élections anticipées.
À l’issue de la séance, Bassil a estimé que le fait d’avancer la date au mois de mars, "expose l'élection aux risques de conditions météorologiques et de tempêtes de neige pendant cette période".
Bassil a ajouté, dans des déclarations aux journalistes, que la nouvelle date des élections coïncide également avec la période du carême des chrétiens, annonçant qu'il déposerait un recours contre cette loi.
Le 7 octobre, les commissions parlementaires mixtes ont recommandé la tenue d'élections le 27 mars, pour des raisons techniques et en prévision du mois sacré du Ramadan. À l'époque, le chef de la commission de l'administration et de la justice, le député George Adwan, avait déclaré que “compte tenu de nos partenaires dans le pays, les campagnes électorales ne peuvent pas être menées pendant le mois sacré du ramadan“.
Le 10 septembre dernier, le gouvernement libanais dirigé par Najib Mikati a été formé après 13 mois d'atermoiements, à cause des divergences politiques, suite à la démission du gouvernement d'hassan Diab, le 10 août 2020, 6 jours après l’énorme explosion qui a secoué le port de Beyrouth.
Dans sa déclaration ministérielle (programme de travail), le gouvernement a affirmé son engagement à tenir les élections dans les délais prévus, et ce, pour confirmer le bon déroulement du processus démocratique dans le pays.