Le Temps (Tunisia)

L’allemagne soutient la France pour une Europe «plus souveraine»

Présidence de L’UE :

- Une Europe «orientée vers l’avenir» Rivalités entre puissances

La cheffe de la diplomatie allemande a assuré hier, la France, de son plein soutien pour sa présidence tournante de l’union européenne.

Annalena Baerbock (ministre fédérale des Affaires étrangères depuis 2021) est enthousias­te à l’idée de voir la France présider le Conseil de l’union européenne, dès aujourd’hui, le 1er janvier 2022

«Nos amis français peuvent compter sur notre soutien du premier au dernier jour pour poser les bons jalons au sein de L’UE: pour une reprise économique durable, dans la lutte contre la crise climatique, dans la numérisati­on et pour une Europe plus souveraine dans le monde.» Tels sont les mots de la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, enthousias­te à l’idée de voir la France présider le Conseil de l’union européenne, dès le 1er janvier 2022.

Elle succédera à la Slovénie pour représente­r les intérêts des 27 Etats membres face à la Commission et au Parlement européens.

Pour Annalena Baerbock, la présidence française constitue «une chance importante que nous voulons saisir ensemble pour renforcer l’europe et la rendre apte à relever les défis de demain».

L’allemagne et la France, «en tant qu’amis les plus proches au coeur de l’europe, portent une responsabi­lité particuliè­re pour une Union européenne unie, capable d’agir et orientée vers l’avenir», a-telle ajouté.

La présidence française du Conseil de L’UE coïncide avec la présidence allemande du G7 qui débute également le 1er janvier. Berlin accueiller­a du 26 au 28 juin prochain, en Bavière, un sommet des dirigeants du G7.

Le nouveau chancelier socialdémo­crate Olaf Scholz est depuis début décembre, à la tête d’un gouverneme­nt pro-européen, qui comprend également les écologiste­s et les libéraux.

Ces trois partis ont déjà souligné vouloir «accroître la souveraine­té stratégiqu­e de l’union européenne», au moment où L’UE est malmenée sur la scène internatio­nale par les rivalités entre grandes puissances telles que les Etats-unis, la Russie et la Chine.

Le président français Emmanuel Macron s’est lui fixé comme objectif de cette présidence européenne de rendre «l’europe puissante dans le monde».

La future présidence française a mis en avant trois priorités – des salaires minimum dans toute L’UE, la régulation des géants du numérique et une taxe carbone aux frontières – sur lesquelles elle peut espérer des résultats.

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