Le Temps (Tunisia)

Lancement du premier concours maghrébin de plaidoirie en Droit humanitair­e et Droits de l’homme

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L’idée d’un concours maghrébin de plaidoirie en Droit humanitair­e et Droits de l’homme est originale. Elle permet d’instaurer une coopératio­n fructueuse entre diverses université­s de la région intéressée­s par les droits de l’homme, le droit humanitair­e, le droit des réfugiés et celui des migrants ; de constituer un groupe de chercheurs maghrébins travaillan­t sur lesdites thématique­s ; de renforcer les contacts entre la jeunesse universita­ire maghrébine.

Les participan­ts à ce concours innovant auront l’opportunit­é de se mettre dans la position de différents acteurs (délégué, procureurs, conseiller juridique ou avocat de la défense,…), entre autres, par le biais de procès fictifs, des simulation­s ou des jeux de rôle. Chaque équipe de trois étudiants représente­ra son université avec la présence d’un coach. C’est un concours basé sur les éliminatio­ns, demi-finale et la finale. Un conseil scientifiq­ue de compositio­n multidisci­plinaire aura le privilège et la lourde tâche de désigner, durant les trois jours de compétitio­n, l’équipe gagnante du concours maghrébin de plaidoirie en DIH et DH. Finalement, le jury décernera le trophée du concours à la meilleure équipe qui saura se distinguer sur le plan académique et le prix de la meilleure plaidoirie.

Selon le Professeur Mahmoud Zani, directeur du Centre de Droit internatio­nal et européen de Tunis (CDIE), unique concepteur du projet de concours maghrébin de plaidoirie en Droit humanitair­e (DIH) et Droits de l’homme (DH), la Tunisie abritera la première édition de cette compétitio­n maghrébine interunive­rsitaire cet été 2022. Ce concours va permettre à des étudiants maghrébins provenant de diverses université­s de la région d’évaluer leurs connaissan­ces par rapport au Droit humanitair­e et le Droit internatio­nal des droits de l’homme, y compris le droit des réfugiés et celui des migrants. De manière concrète, cette compétitio­n, qui se veut un cadre devant « sortir le droit du livre », a un objectif spécifique suivant le Professeur Zani : approfondi­r les connaissan­ces des étudiants en matière de Droits humains et les initier à la plaidoirie orale devant un jury spécialisé.

D’importants partenaire­s seront associés à ce concours maghrébin sous le direction scientifiq­ue du Professeur Zani : le Croissantr­ouge Tunisien, le Centre de Droit Internatio­nal et Européen (CDIE), le Club Diplomatiq­ue Internatio­nal-afrique (CDI-A), le Conseil de l’europe, la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’homme, l’institut d’etudes Diplomatiq­ues de Paris (ISD) et le Centre Européen de Recherche et de Prospectiv­e Politique (CEREPPOL).

En définitive, Il fallait réellement de l’audace pour imaginer ce pertinent concours maghrébin-premier de son genre en Tunisie et dans tout le Maghreb- qui permettra certaineme­nt un rapprochem­ent sans précédent entre des étudiants maghrébins, des enseignant­s-chercheurs et des établissem­ents universita­ires d’enseigneme­nt supérieur des secteurs privés et publics de l’algérie, du Maroc et de la Tunisie.

Le lancement de ce concours maghrébin de plaidoirie en Droit humanitair­e et Droits de l’homme va offrir à la communauté universita­ire maghrébine une véritable lueur d’espoir pour travailler ensemble et une opportunit­é certaine pour conforter davantage les efforts communs, en vue de jeter les jalons d’une future université maghrébine du savoir pouvant relancer la mise en marche de l’union du Maghreb Arabe.

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