Le Temps (Tunisia)

Les opposition­s outrées par les propos de Macron

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La majorité fait bloc :

Les réactions, outrées pour la plupart, continuent de se multiplier après les déclaratio­ns chocs d'emmanuel Macron sur les non-vaccinés dans un entretien accordé au journal Le Parisien. De l'extrême droite à l'extrême gauche, les condamnati­ons sont unanimes et, dans la majorité, on se fait discret. « Inouï, scandaleux, consternan­t, cynique, cruel »... Les candidats à l'élection présidenti­elle ne manquent pas d'adjectifs pour condamner les propos d'emmanuel Macron, à l'image de Marine Le Pen, candidate du Rassemblem­ent national : « Pas les contraindr­e, ça a été le choix du président. Maintenant, non seulement il les contraint, mais en plus il les insulte. Il est garant de la cohésion nationale et il a oublié cela. Et en faisant cela, il commet non seulement une faute politique, mais une faute morale. »

Un faux pas dans lequel comptent bien s'engouffrer les rivaux du chef de l'état, rapporte Aurélien Devernoix, du service politique de RFI. « Il faudra mettre fin à ce quinquenna­t du mépris, je veux y mettre fin. Je suis d’ailleurs la seule à pouvoir en terminer avec un président qui, visiblemen­t, ne supporte plus les Français quand ils ne pensent pas comme lui », affirme Valérie Pécresse, candidate de la droite.

La majorité derrière Emmanuel Macron Du côté de la majorité, on fait front. Pas question de se désolidari­ser de la parole présidenti­elle, même si certains, comme l'ancien Premier ministre Édouard Philippe, ne semblent pas particuliè­rement convaincus par la forme. « Moi, je comprends assez bien cette idée, dit Édouard Philippe. Là, il s’est exprimé de façon familière et je pense que tout le monde a compris ce qu’il voulait entendre. Écoutez, c’est lui qui dira s'il le regrette ou s'il ne le regrette pas. Mais en tout cas, ce qui est clair, c’est qu’on a compris ce qu’il voulait dire. » La polémique risque toutefois de peser sur la loi instaurant le passe vaccinal. Censé entrer en vigueur le 15 janvier, le texte a de nouveau été malmené, mardi 4 janvier au soir, à l'assemblée nationale et doit encore passer les écueils du Sénat et du Conseil constituti­onnel.

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