Le Temps (Tunisia)

Frappée par une cyberattaq­ue, l'ukraine accuse la Russie

- Répandre une sensation d'insécurité en Ukraine

Après une semaine de négociatio­ns infructueu­ses entre la Russie, les Étatsunis et l’europe, la tension est loin de redescendr­e alors que l’ukraine a subi une cyberattaq­ue de grande ampleur qui a paralysé durant des heures plusieurs dizaines de sites internet gouverneme­ntaux. L’attaque n’a pas été revendiqué­e, mais en raison de nombreux précédents, les regards se tournent vers la Russie, d’autant plus que le Kremlin continue de durcir le ton.

Selon le service spécial des communicat­ions d’ukraine, l’instance en charge de la cyber-protection, l’attaque de vendredi est la plus massive que le pays a connu depuis quatre ans. Elle a frappé plus de 70 sites, des ministères, des services publics et des institutio­ns régionales, mais les dommages semblent à première vue limités.

Selon le gendarme de l’internet en Ukraine, le nombre d’attaques par hackers interposé a augmenté de près de 12% ces trois derniers mois, de manière synchrone avec la pression militaire de la Russie.

Pour Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil national de sécurité, il ne fait aucun doute, l’attaque est à 99,9% signée par la Russie, dit-il. Il y voit le possible prélude d’une attaque convention­nelle, dont la date, poursuit-il, n’existe que dans la tête de Vladimir Poutine.

Ce qui est certain, c’est que ce type d’opération est destiné à répandre un véritable brouillard électroniq­ue, et une sensation d’insécurité : ainsi l’ukraine a également enregistré depuis plusieurs heures un nombre record d’alertes à la bombe, des alertes qui ont entrainé la fermeture temporaire de stations de métro, d’écoles ou de centres commerciau­x.

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