Dissonances…
Il faudrait peut-être, s’activer, avant que la « purée de pois » ne s’épaississe davantage, pour boucher des horizons qui ne sont, déjà pas au beau fixe, intégrer l’idée qu’il faille, à l’échelle du pays et des centres de décision, accorder tous les violons. Et le plus tôt sera le mieux. Ils peinent à harmoniser leur « choeur » et créent une cacophonie, dont les accents assourdissants font grincer des dents, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. A l’intérieur : il y a risque de débordements si rien ne vient infirmer toutes les allégations faisant état d’une levée, futelle progressive, de tous les leviers de compensation sur les produits de base, et sur une éventuelle cession des entreprises publiques en difficulté, qui risqueraient d’être cédées au plus offrant. A l’extérieur, le conditionnement des prêts du Fonds monétaire international, à ces règles d’austérité, et bien d’autres, qui n’auraient pas encore été explicités clairement pour ne pas « chauffer » la rue, davantage qu’elle ne pourrait l’être en vue de la difficile conjoncture économique que traverse la Tunisie. Quand bien même elle ne serait pas la seule à devoir se « serrer la ceinture », dans un contexte mondial, il est vrai, plus qu’équivoque, marqué par la guerre russo-ukrainienne, d’une part, et l’urgence écologique d’autre part, dont il n’est plus possible de détourner le regard, font qu’il soit devenu impératif, avant cette fameuse « escalade », annoncée par L’UGTT, et qui pourrait advenir, incessamment sous peu en l’absence de « signaux » positifs sur le « terrain », qui seraient visibles et sans aucune ambiguïté en termes d’acquis sociaux, lesquels appellent à être consolidés, et non pas à être remis en question pour entrer dans les bonnes grâces des « bailleurs de fonds », que le gouvernement accorde son « discours » avec celui du président de la République sur ces questions d’intérêt majeur, qui sont de nature à faire basculer tout un pays dans le chaos si toutes les pendules n’étaient pas ajustées à l’heure juste. Car Kaïs Saïed l’a affirmé encore une fois : il n’y aura pas de « rétropédalage » pour ce qui concerne les acquis sociaux ; et aucune entreprise publique ne sera « cédée ». Que faut-il croire ? Ou plutôt : qui faut-il croire ? S’il faut être dans le « secret » des dieux…