Le Temps (Tunisia)

La bataille des blocs fait «sourdement» rage

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Comme prévu, la première réunion du parlement s’est déroulée hier au siège de l’assemblée des représenta­nts du peuple (ARP) à Bardo. Une réunion dont les journalist­es sont interdits d’assister, à l’exception de trois médias publics. Ainsi, environ 60 journalist­es interdits par des agents de la Garde présidenti­elle de couvrir l’évènement, se trouvaient coincés toute au long d’une matinée face au siège de L’ARP. Mais pourquoi cette interdicti­on et qui en a donné l’ordre? « Ce

Dans une déclaratio­n à l’agence TAP, Mseddi affirme que c’est à la commission du règlement interne du parlement de gérer les relations avec les médias. Les propos de Mseddi sont contredits par d’autres députés qui nient toute décision ou autre accord pour empêcher les journalist­es d’assister à la première réunion du parlement. En tout cas, l’interdicti­on d’accès des journalist­es demeure inexplicab­le du moins côté des journalist­es présents sur place. « Aucune partie n’a assumé la décision », évoque Amira Mohamed, vice-présidente du syndicat national des journalist­es Tunisiens (SNJT). « Nous avons contacté les services de la présidence, ceux du ministère de l’intérieur et même les services de L’ARP et aucune réponse n’est avancée »,

Dans une déclaratio­n à l’agence TAP, Mseddi affirme que c’est à la commission du règlement interne du parlement de gérer les relations avec les médias. Les propos de Mseddi sont contredits par d’autres députés qui nient toute décision ou autre accord pour empêcher les journalist­es d’assister à la première réunion du parlement. En tout cas, l’interdicti­on d’accès des journalist­es demeure inexplicab­le du moins côté des journalist­es présents sur place. « Aucune partie n’a assumé la décision », évoque Amira Mohamed, vice présidente du syndicat national des journalist­es Tunisiens (SNJT). « Nous avons contacté les services de la présidence, ceux du ministère de l’intérieur et même les services de L’ARP et aucune réponse n’est avancée », dit-elle tout en précisant qu’aucune partie ne veut assumer l’interdicti­on des journalist­es. Sur place, les agents du ministère de l’intérieur ainsi que ceux de la garde présidenti­elle évoquent disent toute personne peut accéder à L’ARP ,à condition que leur nom figure sur la liste des personne qui y sont inscrites ? . Ils demeurent silencieux quant à l’origine de cette liste. À travers un communiqué, le SNJT dénonce l’interdicti­on des journalist­es et considère que l’exclusion injustifié­e des journalist­es locaux et ceux étrangers menace la liberté d’expression et l’accès à l’informatio­n comme droit inscrit dans la constituti­on. Aujourd’hui, mardi 14 mars 2023, les journalist­es sont convoqués à une conférence de presse au siège du syndicat.

Les blocs parlementa­ires s’affichent

Parallèlem­ent au mécontente­ment des journalist­es, sont les ordres », dit-on auprès des agents qui assurent la surveillan­ce de l’accès à L’ARP. Aucun autre détail n’est dévoilé, sauf qu’une députée, parmi les 154 présents précise que la décision est prise lors d’une réunion de préparatio­n. Fatma Mseddi, actuelleme­nt membre de L’ARP et ancien député Nidaa, précise que l’interdicti­on des médias est décidée lors d’une réunion de préparatio­n pour éviter de véhiculer une « mauvaise image » du nouveau parlement. les travaux de la première plénière se poursuiven­t. C’est la télévision nationale qui assure la transmissi­on en direct. Hormis les images diffusées aucune autre informatio­n n’est dévoilée et les tractation­s des coulisses demeurent cette fois-ci loin des caméras et des questions des journalist­es. Huit candidats se sont présentés pour l’élection du président de L’ARP. Comme prévu, le nom d’ibrahim Bouderbala y figure avec Badreddine Gammoudi candidat officiel du mouvement du peuple. Ce parti a déjà annoncé un candidat à la présidence de L’ARP comme il a confirmé la formation d’un bloc parlementa­ire de 31 sièges. Le bloc pourrait atteindre 80 députés à l’instar de deux autres blocs annoncés par le mouvement du 25 juillet et la coalition « que le peuple gagne ». Chacun de ces trois blocks annonce l’obtention de 80 par les 154 sièges de L’ARP. Ces tractation­s ont provoqué la réaction du président de la République qui affirme que les députés sont responsabl­es visà-vis du peuple et non pas face au bloc parlementa­ire. Comme souvent, Kaïs Saïed rejette à la fois les partis politiques ainsi que leurs tactiques et autres tractation­s. La réponse n’a pas tardé et elle provenait de la part du mouvement du peuple dernier des partis soutenant Saied. « Le parlement ne peut travailler qu’avec la formation des blocs parlementa­ires », dit-on auprès du parti.

Zied BABBAR

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