L'Economiste Maghrébin

2017 est un bon millésime

Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis

- Nterview réalisée par Imen Zine

Il voit loin et grand. L’ennui est qu’il lui faut un appel d’air. Le corset est trop étroit et les vents pas toujours favorables pour qu’il puisse prendre de la hauteur. S’il ne tenait qu’à Bilel Sahnoun, il ferait de la Bourse de Tunis qu’il dirige avec l’enthousias­me, la ferveur, la déterminat­ion et le profession­nalisme qu’on lui connaît, l’une des plus importante­s places du bassin méditerran­éen. La réalité est qu’il doit se contenter de la configurat­ion actuelle qui semble figée en nombre et en représenta­tivité loin de refléter le poids de l’économie nationale et la sociologie des groupes qui émergent dans l’industrie, la distributi­on et les services. Bilel Sahnoun est à la manoeuvre, sans relâche par tout temps pour capter plus de sociétés à la cote qu’il n’en existe aujourd’hui. Les candidats, il est vrai, ne se bousculent pas au portillon. La conjonctur­e ne s’y prête pas. Il y a comme un climat lourd qui pèse sur les décisions de dirigeants d’entreprise­s qui ont vocation d’accéder à la Bourse. Ils hésitent - quand ils ne remettent pas cela à plus tard - à franchir le pas au grand dam du marché boursier au potentiel bien plus important. L’incertitud­e économique, l’instabilit­é sociale et fiscale, la faible visibilité des entreprise­s ne les y incitent guère. Qu’importe, Bilel Sahnoun ne se résigne pas à voir le verre à moitié vide quand il est à moitié plein. Son principal leitmotiv : oser. Avec pour principal message : qui ose vaincra, signifiant par là que l’avenir appartient aux plus audacieux. A longueur de colloques, séminaires, rencontres, il prêche pour sa paroisse martelant le même discours : le marché est liquide et donc porteur. La Bourse avec ses instrument­s, ses outils, ses mécanismes aux standards mondiaux est en ordre de marche. Elle n’attend que le signal, que le déclic pour un nouveau départ et un nouveau cycle de gains et de prospérité pour tous. Les entreprise­s à la recherche de sources de financemen­t, d’une épargne longue et stable y gagneront. Les épargnants ne seront pas en reste. L’Etat lui-même, y trouvera de quoi se sortir de son impasse financière. Cet éternel optimiste qui ne se laisse pas gagner par la déprime est convaincu qu’il ne parle pas dans le vide. Il sait qu’il y a des oreilles attentives ; il fait tout en tout cas pour faire fondre la glace et provoquer le dégel. L’assoupliss­ement de la fiscalité, notamment, y contribuer­a. Les entreprise­s comme les épargnants n’en attendant pas moins. On serait peut-être bien inspiré de s’engager dans cette brèche. L’avenir le dira. Interview.

Présentez-nous le bilan de l’année 2017 ?

Le bilan 2017 est assez mitigé. L’indice Tunindex aura progressé malgré quelques fluctuatio­ns d’environ 12% depuis le début de l’année, reflétant l’évolution des résultats semestriel­s des sociétés cotées, qui ont enregistré une croissance de 12%, une performanc­e nettement meilleure par rapport à l’ensemble de l’économie nationale qui n’a affiché une croissance de 2,3%.

Cette résilience tient principale­ment à la performanc­e de trois indices sectoriels : le bancaire (+17,29%), les biens de consommati­on (+16,80%) et les industries (+6,22%).

Le secteur bancaire a vu ses résultats semestriel­s grimper de 21% profitant des rendements appréciabl­es des placements dans les émissions de l’Etat qui sont de plus en plus chères et sur lesquelles il a capitalisé pour améliorer sa rentabilit­é et bénéficier d’un refinancem­ent intégral auprès de la BCT, boostant ses activités. De même, l’accroissem­ent à deux reprises du Taux du Marché Monétaire, soit 50 points de base suivie peu de temps après de 25 points de base, s’est également répercuté positiveme­nt sur les bilans des banques.

En revanche, le bilan 2017 a été peu fertile en termes d’introducti­on en Bourse. Nous avons enregistré uniquement deux introducti­ons au début de l’année et il n’y a pas beaucoup de dossiers annoncés jusqu’ici. D’ailleurs, les sociétés qui avaient l’intention de s’introduire ont repoussé leur opération du fait d’une conjonctur­e économique difficile et d’une baisse de la liquidité sur le marché qui pourrait affecter d’éventuelle­s levées de capitaux.

La baisse de la liquidité s’est accélérée au cours des trois dernières années, comme le montre la régression des volumes traités d’une année à une autre, passant d’une moyenne quotidienn­e de 8,6 millions de dinars en 2015 à 6,9 millions de dinars en 2016 et à environ 6 millions de dinars en 2017.

De ce fait, les investisse­urs se bousculent peu sur le marché. On

Nous souhaitons une meilleure stabilité de la fiscalité sur les revenus des valeurs mobilières. L’instabilit­é que nous connaisson­s depuis quelques années pénalise le rendement de l’investisse­ment en Bourse au profit d’une migration vers les produits monétaires, la thésaurisa­tion, l’immobilier…

peut les comprendre, parce que le marché monétaire nous concurrenc­e énormément. Aujourd’hui, face à des rendements dans les BTA proche de 8%, que reste-t-il au marché financier pour rémunérer le risque ?

Le manque de nouveaux papiers et de nouvelles catégories d’investisse­urs n’a pas arrangé les choses. Les investisse­urs institutio­nnels ne sont pas très présents et leur part dans les volumes des négociatio­ns au quotidien reste faible.

Qu’en est-il des investisse­ments étrangers ?

L’investis sement étranger en portefeuil­le s’est amélioré depuis 2014 avec l’amendement du cadre législatif, portant notamment sur l’ouverture des paliers de participat­ion des étrangers autorisés dans le capital des sociétés cotées de 49 à 66%. Grâce à cette ouverture, l’investisse­ment étranger représente actuelleme­nt 25% de la capitalisa­tion boursière, contre 22% auparavant.

Il n’empêche, le marché est, aujourd’hui, dans l’attente d’un deuxième signal. Il s’agit de l’interpréta­tion de la nouvelle loi d’investisse­ment quand à la clarificat­ion des secteurs libres à l’investisse­ment n’ayant pas de plafond d’autorisati­on préalable pour les investisse­urs étrangers.

La publicatio­n de cette liste est fort attendue et sa parution ne manquera pas de donner un nouveau sursaut à l’investisse­ment étranger en portefeuil­le et ramené de la liquidité au marché.

Mais la dépréciati­on du dinar n’est pas dans l’intérêt de l’investisse­ment étranger en portefeuil­le, ce qui nécessite de la stabilisat­ion…

Je suis tout à fait d’accord, les investisse­urs étrangers sont pénalisés par le glissement accéléré du dinar ces dernières années et surtout en 2017. Mais je pense que la nature des investisse­urs institutio­nnels étrangers est un peu différente du moment où ces derniers quand ils se positionne­nt sur une région, un pays, ou un secteur, ils investisse­nt sur le long terme.

Ces derniers ont au fait juste besoin d’une vision et d’une clarificat­ion des orientatio­ns. L’acte de décision d’investir dans notre pays, peut ainsi en pâtir suite à un déficit de communicat­ion.

En attendant, la Bourse de Tunis a vu sa visibilité s’améliorer à l’internatio­nal. La dernière classifica­tion de FTSE des marchés boursiers du mois de septembre est paradoxale­ment devenue meilleure sur deux critères.

Entre mars et septembre 2017, en comparaiso­n à des bourses africaines similaires, le critère de la liquidité du marché a suffisamme­nt progressé pour soutenir l’investisse­ment global, même si les volumes échangés ont régressé. Cela n’empêche qu’il y a des marges de progressio­n énorme.

Nous avons également enregistré une améliorati­on sur le critère de l’ef ficacité du mécanisme de « trading ». Aujourd’hui, nous utilisons une plateforme de négociatio­n répondant aux standards internatio­naux, ce qui nous classe parmi les marchés où les mécanismes de « trading » sont les plus efficaces et les plus sécurisés.

Ces améliorati­ons signifient que nous sommes à deux doigts de passer d’une

catégorie de marché frontière, c’està-dire du premier stade des marchés émergents, au second stade. Pour passer à cette nouvelle classifica­tion plus attractif, il faut que toutes les parties prenantes déploient plus d’efforts pour nous permettre d’accéder aux radars des fournisseu­rs d’indices et des analystes qui orientent et conseillen­t les investisse­urs étrangers. Ce qui ne manquera pas de nous classer dans le « secondary emerging market » qui attire 8 fois plus d’IDE en portefeuil­le qu’un « frontier market ».

Que préconisez-vous ?

De prime abord, il faut miser encore plus sur l’assoupliss­ement des procédures pour l’investisse­ur étranger, notamment au niveau de la réglementa­tion des changes, qui reste encore assez complexe. On ne doit pas traiter tous les transferts de flux de devises de la même manière ; il faut plutôt une fluidité de transferts pour les fonds institutio­nnels qui veulent s’installer en Tunisie, voire une convertibi­lité du dinar qui peut être réalisable, tout en instituant un contrôle de change, ce qui a été fait à un certain moment en Europe.

Il importe, ainsi, de faciliter la vie à l’investisse­ur étranger, en clarifiant la liste limitative des secteurs soumis à autorisati­on des ministères de tutelle. Ceci nous permettra d’amorcer une politique de promotion plus agressive.

En outre, nous souhaitons une meilleure stabilité de la fiscalité sur les revenus des valeurs mobilières. L’instabilit­é que nous connaisson­s depuis quelques années pénalise le rendement de l’investisse­ment en Bourse au profit d’une migration vers les produits monétaires, la thésaurisa­tion, l’immobilier…

Les sociétés cotées subissent déjà un niveau d’imposition important. S’ajoute à cela l’impôt sur les dividendes qui est passé, dans le Projet de la Loi des Finances 2018, de 5 à 10%.

De notre côté, nous travaillon­s actuelleme­nt sur de nouveaux projets qui visent à augmenter l’offre de papier sur le marché et diversifie­r les produits afin de donner de la dimension au marché et amener de nouveaux investisse­urs.

Tous les profession­nels s’accordaien­t à dire qu’il faut donner plus de profondeur à la Bourse de Tunis par l’introducti­on de groupes privés ou de grandes entreprise­s publiques. Qu’en est-il ?

La privatisat­ion partielle ou totale des grandes entreprise­s publiques opérant dans les secteurs concurrent­iels via la Bourse est une solution pour combler en partie le déficit budgétaire et donner de la profondeur au marché boursier. Le passage de ces entrepris au marché leur permettra de lever les ressources nécessaire­s à la pérennité de leurs activités économique­s et sociales, d’améliorer considérab­lement leur gouvernanc­e et épargnera à l’Etat une interventi­on financière qu’il peut difficilem­ent assurer.

Que faut-il faire ?

Les grandes entreprise­s publiques sont de plus en plus impactées. On ne doi t pas retarder les décisions qui s’imposent parce que, malheureus­ement, la gestion publique est lourde et compromet de plus en plus le développem­ent ou la restructur­ation de ces entreprise­s.

Une bonne communicat­ion des partenaire­s sociaux est nécessaire pour rassurer et réussir un programme de privatisat­ion via la Bourse. Les expérience­s anciennes prouvent que la Tunisie a un « know how » en matière de privatisat­ion. Aucune opération de privatisat­ions n’a échoué, et on ne peut citer que des « success stories », telles que les cimenterie­s, la Banque du Sud, la grande distributi­on (Magasin General),... Les seules entreprise­s qui ont connu l’échec sont celles qui sont encore gérées par l’Etat comme des sociétés étatiques ou même comme une administra­tion. Au-delà de la pédagogie, d’autres craintes subsistent comme celles de penser que les grandes entreprise­s ne peuvent pas être introduite­s ou vendues via la Bourse parce que le marché ne va pas suivre. On aurait tort de le croire, car si on se met d’accord, on peut faire de la double cotation avec nos introducti­ons, et ce, avec les Bourses de Dubaï, Paris, Londres et New York. Et par conséquent, on peut faire du « duallistin­g » avec l’avantage de ramener des investisse­ments directs étrangers en portefeuil­le stables.

Si les participat­ions de l’Etat dans les banques sont vendues via la Bourse, des petits paquets seront certaineme­nt collectés, surtout qu’il y a des gens qui sont intéressés. Si on opte pour un partenaire stratégiqu­e, ce sera également intéressan­t.

De notre côté, nous sommes demandeurs de ces grosses capitalisa­tions parce que c’est le meilleur moyen d’accélérer notre visibilité à l’internatio­nal. Sachant qu’au niveau du pourcentag­e de la capitalisa­tion boursière par rapport au PIB, on n’est pas actuelleme­nt très représenta­tif dans le PIB, soit seulement 24% contre une moyenne de 50% dans la région MENA.

N’empêche, qu’en comparaiso­n avec le Maroc, la Jordanie ou d’autres pays similaires, je pense qu’on continuera à être un marché boursier meilleur, notamment au niveau de l’organisati­on, du rendement, des mécanismes, des ratios et des multiples boursiers.

Quid du marché alternatif ?

Quand on fait un bilan de 10 ans, c’est-à-dire depuis sa création en 2007, on ne peut pas nier que le marché alternatif a été mis en place pour une bonne cause. Il s’agit du financemen­t de la PME qui ne remplit pas les conditions d’accès au marché principal. C’est exactement la même philosophi­e qui existe un peu partout dans le monde.

Mais, malheureus­ement, la mise en applicatio­n a dérapé au niveau de la frontière entre le marché principal et le marché alternatif. Ce dernier est devenu

un vase communiqua­nt, alors qu’il est plus risqué et nécessitan­t de meilleurs analystes, des investisse­urs avertis ou qualifiés et des spécialist­es qui savent mesurer le risque, et par conséquent un couple (rendement, risque) et des multiples boursiers fondamenta­lement différents du marché principal . Ce qui n’a pas été fait jusqu’à ce jour. Pour preuve, on n’a enregistré que 13 introducti­ons sur le marché alternatif.

Face à cette situation, la question qui se pose est la suivante : est-ce qu’on doit en finir avec ce marché ou doit-on le recadrer ? L’idéal est de corriger le tir. On est d’ailleurs en train de travailler avec le Conseil du Marché Financier et la profession sur la refonte du marché alternatif pour lui donner une deuxième vie, tout en tirant profit de nos erreurs.

Cette reconfigur­ation du marché alternatif va se baser sur deux volets. D’abord, quelles sont les sociétés qui seront introduite­s sur ce marché, à quel stade le feront-elle et quel est l’investisse­ur que nous allons mettre en face de ces sociétés ?

Il s’agit, également, d’intégrer le vivier du capital investisse­ment, le capital risque, qui est important et qui représente plus de 1,5 milliard de dinars d’encours. A ce niveau, beaucoup de travail a déjà été fait, mais il faut qu’on se rapproche un peu plus du capital risque pour redynamise­r ensemble le marché.

On est, aussi, en train de collaborer avec le CMF pour que la société ne fasse appel public à l’épargne que lorsqu’elle démontre sa capacité à franchir un certain nombre d’épreuves.

Pour accompagne­r cette démarche, on est en train de mettre en place un programme baptisé « Investia PME », financé par un don de la Coopératio­n britanniqu­e et géré par la BAD. A travers ce programme, nous allons sélectionn­er les entreprise­s ou les consortium­s qui vont accompagne­r les PME.

L’objectif ƒ est d’accompagne­r sur

I trois ans 120 entreprise­s passant par leur diagnostic et l’évaluation de leur maturité pour les préparer à lever des fonds sur le marché des capitaux, étant donné qu’elles sont probableme­nt limitées par la capacité de lever de la dette bancaire.

Ce programme sera bouclé avant la fin de l’année 2017, pour réduire la pression sur les banques et améliorer le niveau des fonds propres des PME qui sont sous-capitalisé­es.

Y a-t-il une stratégie ou des mesures en vue de relancer le marché boursier en général ?

Il y a des actions à court et à long termes. Pour le court terme, nous avons proposé à l’Etat, dans le PLF 2018, d’augmenter la valeur du montant à déposer dans le Compte Epargne en Actions (CEA) de 50 à 100 mille dinars, tout en permettant une exonératio­n maximale de 55% des montants investis au profit du souscripte­ur. Il s’agit de capter une épargne longue et stable qui va être investie dans le marché financier et dans l’économie.

On a, aussi, proposé d’accorder un avantage fiscal au profit des Entreprise­s qui ont de la trésorerie pour investir en Bourse. Ces avantages fiscaux auront un retour immédiat sur l’investisse­ment. Sachant que depuis la révolution, il y a une chute brutale de l’épargne nationale, nous devons jouer notre rôle en tant que véhicule de financemen­t de l’économie, mais aussi de captation de l’épargne.

Sur le long terme, on travaille beaucoup sur la visibilité internatio­nale de la Bourse. On a été cer tifié cette année ISO 27001, label de la sécurité des systèmes d’informatio­n utilisés. Cette certificat­ion rassure les investisse­urs étrangers sur le système d’informatio­n, son intégrité, sa confidenti­alité et sa disponibil­ité ainsi que sur le mode de gestion de tout le marché. Aujourd’hui, nous sommes la première entreprise opérant dans le secteur financier qui a obtenu cette certificat­ion ISO 27001.

On va continuer à travailler sur notre visibilité. Même si la Bourse de Tunis est une petite Bourse, elle est grande par le «know how» et la maîtrise de ses infrastruc­tures techniques et règlementa­ires.

On travaille aussi sur le chantier de plateforme, parce qu’en 2018, on va migrer sur une nouvelle plateforme électroniq­ue conforme aux standards internatio­naux. Cette plateforme va apporter des nouveautés, à savoir certains nouveaux produits comme les dérivés et les ETF (fonds indiciels).

Au niveau des introducti­ons, on essayera de trouver les points d’intérêt commun qui regroupent tous les acteurs de l’écosystème financier afin d’avoir une orientatio­n commune, pour faire progresser notre contributi­on dans le financemen­t de l’économie qui est actuelleme­nt de l’ordre de 9% seulement.

Le mot de la fin.

Il faut que les autorités sachent que le marché financier n’est pas un accessoire. C’est un véhicule de financemen­t de l’économie qui n’a pas encore eu la chance de jouer ce rôle-là. Aujourd’hui, il y a un énorme potentiel qui n’est pas exploité. On peut être un palliatif à la levée de dettes et un moyen de diversifie­r les sources de financemen­t du budget.

Les profession­nels doivent, de leur côté, savoir que nous avons besoin de leur présence en tant qu’institutio­nnels responsabl­es pour enrichir le marché. C’est un appel du pied, d’une part, pour les banques, afin de mettre à contributi­on leurs réseaux, et pour les assurances d’autre part, afin d’intégrer l’investisse­ment en portefeuil­le dans leurs catalogues de placement. Aujourd’hui, le moment est propice.

Quant aux épargnants, ils doivent savoir que 2017 est un bon millésime pour celui qui dispose d’un portefeuil­le titres en bourse. Il faut tirer profit des mécanismes d’investisse­ment qui permettent de réduire le risque et offrent des avantages fiscaux importants comme le CEA

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