« Il n’y a pas de solution toute prête »
Nombreuses ont été les participations qui ont suivi les interventions programmées. Toutes ont tenu à souligner la particularité du moment économique actuel et, surtout, les difficultés auxquelles le pays est confronté à la veille de la loi de finances 2018. Intérêt certain et grande pertinence des propos des remarques soulevées. Un exemple à titre d’illustration : l’intervention de Habib Karaouli. Extraits.
«… Il n’y a pas de solution toute prête. Il y a des principes directeurs qu’il faut mettre en oeuvre. Je pense qu’il s’agit essentiellement d’une affaire de vision, laquelle doit être explicitement déterminée car le danger survient quand on ne sait pas où l’on va et ce que l’on veut. Il faut avouer que rares sont les mesures qui ont été exécutées. Et là, permettez-moi de le dire : le temps n’est pas aux réformes, mais à l’application stricte et rigoureuse des mesures et applications en vigueur.
Depuis 2011, il y a eu plus de 100 mesures concernant la fiscalité. Je ne vois pas pourquoi on en ajouterait d’autres. Il y a le risque que toutes les nouvelles procédures peuvent être contre-productives, précisément en matière d’investissement…
Sortons du paradigme et cessons de regarder de près l e titre 2 du projet et, donc, de faire des projets d’infrastructure inutiles. Au contraire, il faut affecter les ressources dans des projets productifs. Quant à la privatisation, si elle est réfléchie et bien faite, elle peut renflouer le budget… »