Automobile - Quotas, impôts et taxes
Le chiffre d’affaires des concessionnaires automobiles a enregistré une baisse entre 10 et 15%, à cause de la régression du volume d’importation de voitures et du relèvement des taux du droit de consommation et de la TVA. C’est en tout cas ce qu’a souligné le président du bureau exécutif de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles, Ibrahim Debache.
L’abaissement du quota d’importation des voitures de 30% entre 2017 et 2018, l’augmentation de 25% du taux du droit de consommation applicable aux véhicules importés et l’augmentation du taux de TVA à 19% ont négativement impacté le secteur.
Le ministère du Commerce avait décidé de réduire le quota d’importation de voitures de 20% durant l’année 2018, en raison de l’aggravation du déficit commercial, après l’abaissement de 10% de ce quota en 2017.
Le quota d’importation de voitures pour l’année 2018 avait été fixé à 45.000 voitures dont 5 000 voitures populaires, contre 60 000 en 2017.
Debache a estimé que la réduction du quota d’importation de voitures, outre le relèvement des taxes et impôts et la poursuite de la dépréciation du dinar face aux monnaies étrangères ont causé le renchérissement des voitures et la régression des ventes en raison de la détérioration du pouvoir d’achat.
Il a ajouté que les importateurs de voitures souffrent de la chute de leurs chiffres d’affaires et de leurs bénéfices. Il a exprimé son inquiétude quant à l’augmentation du taux d’imposition sur les importateurs de voitures de 25 à 35%.
Il a, en outre, affirmé qu’il proposera à la Commission l’élaboration d’un cadre juridique pour l’importation de voitures électriques pour réduire le déficit énergétique du pays et limiter les émissions de gaz à effet de serre.
La Chambre proposera également l’assouplissement des conditions afin d’élargir la base des bénéficiaires des voitures populaires et la baisse des droits et taxes sur cette catégorie