Industrie automobile tunisienne - Cherche constructeur désespérément
Hichem Elloumi, PDG de COFICAB et vice-président de l’UTICA, ne cache pas son optimisme quant à un futur du secteur de l’industrie économique, tout en insistant sur le fait que la Tunisie a toujours besoin de constructeurs automobiles avec une valeur ajoutée, en soulignant qu’aujourd’hui il n’y en a pas.
La Tunisie a besoin d’un investissement structurant de l’ordre de 400 à 500 millions d’euros, pas celui d’assemblage ou de montage. Il faut qu’il y ait un constructeur d’envergure qui choisisse la Tunisie en tant que site de production à l’export.
Plusieurs projets de constructeurs automobiles ont finalement opté pour des pays voisins, notamment le Maroc qui aligne aujourd’hui une capacité de production de 680.000 véhicules par an, suivi par l'Algérie (313.000 unités).
Le ministère de l’Industrie, dans un document sur les objectifs de développement du secteur de l’industrie automobile en Tunisie, a prévu d’importantes incitations fiscales pour encourager l’activité de montage et de production de véhicules.
L’extension du bénéfice des disposition prévues par la loi n°111-1990 article 27 aux voitures particulières. Les nouvelles dispositions prévoient également de faire bénéficier l’activité de production de voitures particulières de l’exonération des droits de douane pour les composants importés et non fabriqués localement, tels que prévues par l’article 14 de la loi de finances 2004