Priorité au transport en commun
Pour Hichem Ben Ahmed, ministre du Transport, le renouvellement du parc automobile particulier en Tunisie se fait régulièrement avec de nouvelles voitures qui rentrent sur le marché, par contre le parc du transport en commun ne s’est pas réellement renouvelé depuis 10 ans.
Il soulignera qu’« Il y a 2 ans, le ministère a lancé l’acquisition de 1.108 bus pour renforcer la flotte desservant le Grand Tunis et les régions, nous en avons reçu à ce jour 70%. Et après plusieurs années d’arrêt, nous assistons aujourd’hui à la reprise de plusieurs anciennes lignes de bus assurant le transport en commun dans différents quartiers du Grand Tunis (Tunis, Ben Arous, Manouba et l’Ariana) grâce à cette nouvelle flotte ».
Les sociétés régionales aussi ont eu en même temps d’importantes acquisitions de bus.
Dans les prochaines semaines, affirme le ministre, le programme de renouvellement de la flotte sera définitivement ficelé pour les 10 à 15 années à venir, mis à part les 1 108 réceptionnés dans leur grande majorité. En fait, les difficultés dont a souffert ces dernières années le transport en commun sont dues à une surexploitation du parc. Un bus qui doit être exploité à hauteur de 14h/ jour maximum est utilisé aujourd’hui pendant 20h/jour, ce qui a pour conséquence de l’user rapidement.
Le fait est que le parc disponible et l’état des véhicules a un impact direct aussi bien sur leur maintien que sur la ponctualité. « La flotte doit être bien étudiée et fonctionner de manière scientifique en prenant en considération la dimension technique et mécanique. Pour les 3 prochaines années, tout un programme de renouvellement de la flotte a été mis en place ».
Le but des autorités publiques est d’assurer aux usagers un transport public de qualité alliant confort et sécurité. Elles oeuvrent à améliorer la qualité de vie des usagers à travers un service fiable et ponctuel