Les défis du marché de la distribution automobile
Les constructeurs automobiles étrangers présents sur le marché tunisien ne disposent que d’une marge de manoeuvre très faible quant à la gestion de leurs gammes. De plus, leurs positions sur le marché ne reflètent pas leurs réelles politiques commerciales. Par conséquent, les constructeurs étrangers considèrent davantage le marché tunisien comme un marché limité sur lequel il est possible d’écouler des volumes préétablis, mais qui ne mettait pas en concurrence, à l’image d’autres marchés, toutes les firmes internationales ;
Le secteur reste encadré par un système de quotas pour l’importation de véhicules, conduisant ainsi à un « marché parallèle » dommageable pour les revenus de l’Etat et pour le développement de la filière ;
Face à une forte demande, l’offre demeure contrainte par la réglementation qui régit le secteur ;
La dépréciation du dinar tunisien face aux principales devises a entraîné une hausse mécanique moyenne des prix à la vente de 26% face à l’euro et de 22% par rapport au dollar entre 2016 et 2017 ;
Les nouvelles dispositions de la loi de finances 2018 qui prévoit une augmentation moyenne de 25% de la taxe à la consommation et de 10 à 15% des droits de douane frappant l’importation des voitures particulières et de véhicules utilitaires, des pièces de rechange et des composants destinés à l’industrie automobile locale, sans compter l’augmentation de la TVA de 1%. Ainsi que le relèvement du taux d’imposition de 25% à 35% et ce, à partir de l’exercice 2018