Viser l'intensité d'entraînement optimale
Plus l’intensité d’un entraînement est faible, plus le gras sera sollicité de façon importante pour procurer de l’énergie à l’organisme. Dans ce cas, devrait-on éviter de bouger pour brûler plus de graisse? Évidemment, la réponse est non, car
ce qui compte le plus pour perdre du poids, c’est la somme des calories brûlées.
On brûle peut-être plus de lipides que de glucides lors d’activité physique d’intensité faible à modérée, mais la dépense énergétique est tellement faible que la quantité de calories brûlées est négligeable.
En se basant sur les recommandations actuelles,
l’activité physique à haute intensité serait la plus efficace pour perdre du poids.
En plus d’entraîner une plus grande dépense énergétique, elle permet de stimuler le métabolisme de base pendant les heures qui suivent un entraînement, et donc de brûler plus de calories au repos. Cette augmentation du métabolisme est proportionnelle à la durée de la séance et elle varie selon son intensité. Les données actuelles indiquent que l’effet de l’exercice physique sur le métabolisme au repos dure seulement de 24 à 48 heures, même si son intensité est élevée. Pour maximiser l’augmentation du métabolisme, l’activité doit donc être régulière, voire quotidienne.
Le bémol, c’est qu’il n’est pas donné à tout le monde de pratiquer l’activité physique à haute intensité. De plus, ce que l’on définit comme étant une activité d’intensité élevée peut varier d’un individu à l’autre en fonction de sa forme physique. Par exemple, une personne qui revient à l’entraînement après une blessure au genou ne retrouvera sans doute pas immédiatement la même capacité d’entraînement qu’avant sa blessure. Par ailleurs, l’augmentation de l’intensité doit être graduelle afin de préparer le corps, de minimiser les risques de blessure et d’éviter de se décourager. Le niveau d’intensité doit aussi demeurer atteignable.