Comment le boire ?
Après des études d’agro complétées par un diplôme d’oenologie, les époux de Franssu ont bien bourlingué : conseil en viticulture-oenologie pour elle et direction technique d’un domaine pour lui. Fervents défenseurs de la biodiversité et botanistes convaincus, ils tombent, en 2004, sous le charme de ce mas, avec 12 hectares de vignes, au coeur de la garrigue languedocienne. Le domaine devient le Mas de Cynanque. Cynanque comme cette fleur locale qui tient son nom du latin comme cette cuvée emblématique entre puissance et concentration, avec des vieilles vignes et un rendement très faible, des vinifications maîtrisées, bénéficiant d’un climat unique, frais, dû aux reliefs environnants.
dans Dès cette année ou
belle côte les 5 ans, avec une
des vacances, de boeuf au retour
au coin ou l’hiver prochain
d’une du feu, accompagné
joue de boeuf braisée. D’abord coopérateur comme l’ont été son arrière-grand-père, son grand-père et son père avant lui, Joël Fernandez décide, en 2008, de voler de ses propres ailes et de créer son domaine en hommage à son aïeul Léon. Bien lui en a pris, il tire le meilleur de ses schistes et vinifie ici un rouge juteux pour un délice insolent. A dominante de grenache, le jus est vif, sans lourdeur, à boire pour son fruité et sa fraîcheur. On se délecte sans se poser de question de ce rouge net et droit. En somme, c’est un vin de copains, un saint-chinian de fin d’été pour un plaisir instantané. La finale légèrement épicée donne une belle complexité à l’ensemble et nous rappelle au bon souvenir de la syrah qui rentre pour 40 % dans l’assemblage.