UNEAOCEXIGEANTE
L’appellation contrôlée « bandol » naît le 11 novembre 1941. Son cahier des charges aujourd’hui encore, reste l’un des plus stricts de l’Hexagone. Irrigation et chaptalisation interdites, petits rendements, travail de la vigne
100 % manuel de la taille aux vendanges, élevage dix-huit mois minimum en fûts ou en foudres… Sans oublier l’obligation quand on plante un cep, d’attendre avant de pouvoir commercialiser le vin : huit ans minimum pour les rouges et quatre ans pour les rosés !
Même si la tentation de s’aligner sur les côtes-de-provence très clairs (« rosés piscines ») existe, les vrais rosés de Bandol entre mille sont reconnaissables à leur robe soutenue (minimum 20 % de mourvèdre). Des rosés de gastronomie, vineux, structurés, mais aussi croquants, friands, qui font merveille sur des pâtes à la poutargue ou aux oursins ! Encore très minoritaires (5 %) de la production globale de l’AOC, les blancs aux amers bien maîtrisés sont une « tuerie » sur un loup de mer au fenouil.