12 QUESTIONS À MARIE-VICTORINE MANOA

• Votre principale qualité?

La remise en question par la volonté de faire mieux. Ça peut être aussi un défaut, mais j’aime à dire que c’est une qualité.

• Votre principal défaut?

Je peux être rancunière.

• Où vous sentez-vous bien?

Chez moi, j’y passe peu de temps, mais j’aime y être quand je le peux.

• Jamais sans? Votre instrument de cuisine préféré?

Je m’adapte facilement, je ne suis pas du tout fétichiste de matériel. Je dirais donc… mes mains et ma tête, qui ne me quittent pas.

• Vous avez toujours dans votre frigo?

Des oeufs, quelques légumes, des câpres, des condiments.

• Votre boisson préférée?

Le gamay. C’est un cépage très polyvalent qui me fait toujours envie pour trinquer avec les copains en début de repas.

Il est populaire, il s’accorde parfaitement à la cuisine lyonnaise. Mon grand-père ayant eu un restaurant à Villié-Morgon et mon parrain y faisant du vin, le gamay coule un peu dans mon sang.

• Si vous étiez un plat?

Sans conteste un gibier, peut-être un oiseau ? Une palombe ou une bécasse rôtie entière, sur coffre, avec un jus tranché, sur du chou braisé, avec un anchois frais. Un plat sauvage, mais rassurant.

• Le plat que vous auriez aimé inventer?

La quenelle, car j’en travaille très souvent, ces plats sont régressifs, je les cuisine avec mes parures de poisson ou de champignon. Simple et délicieux.

• Votre livre préféré?

Difficile de choisir un seul livre, je dirais La Nuit des Temps de Barjavel.

• Si vous n’étiez pas cuisinière?

Je n’y ai jamais vraiment réfléchi. J’aime manger, mais peut-être que j’aurais été une maman qui fait des petits repas pour sa famille et ses amis sans autre ambition que de rassembler.

• Le cuisinier qui vous inspire ou qui vous a inspiré?

Alain Chapel. Pour tout ce qu’il est, pour sa sensibilité, sa connexion et sa compréhension absolue du monde qui l’entoure.

• Votre loisir préféré?

Aller au restaurant… Oui vraiment.