BMW M3 E92

LOÏC FILE DEPUIS 5 ANS LE PARFAIT AMOUR AVEC UNE M3 E92. RÉCIT.

“Mcomme un emblème”, pour paraphraser de manière détournée Matthieu Chédid, voilà ce qui me vient à l’esprit quand il s’agit d’évoquer mon auto, une M3 E92…

En effet la gamme M de BMW est un symbole de sportivité et tout passionné d’automobile un tant soit peu énervée a certainement aimé ou désiré un jour une auto de cette gamme déjà historique. C’était mon cas.

C’est ainsi que je me suis lancé à la recherche de ma M il y a de ça déjà cinq ans. À cette époque je sortais de 15 ans de culte de la sportive japonaise pendant lesquels j’ai possédé Impreza GT, Impreza STI, 350Z, et Lancer Evo 9. Il était temps pour moi de goûter à autre chose.

Mon cahier des charges m’imposait une 4 places pour emmener toute la famille qui apprécie tout autant que moi les virées dominicales… je regardais donc plusieurs modèles : M3 E30, M3 E46 CSL et M3 E92. Les belles E30 et la CSL se faisaient déjà rares et le budget dépassait légèrement celui que je m’étais fixé (bon, depuis, leur cote a doublé… de quoi regretter de ne pas avoir fait l’effort sur les quelques modèles en vente qui me semblaient déjà surcotés !). Je m’étais donc rendu à l’évidence, il était plus sage d’orienter mes recherches sur le troisième modèle, la E92. Restait à peaufiner les critères de recherche. Il m’en fallait une en bleu Interlagos (déjà vu sur E46), une couleur rare qui pour moi seyait le mieux à ce modèle en mettant en valeur ses formes tout en se démarquant du reste de la gamme Série 3 de BMW. S’est posé ensuite le dilemme du choix de transmission. Étant un inconditionnel de la boîte mécanique, j’ai tout de même noté que la DKG proposée sur ce modèle offrait un rapport de plus et un meilleur étagement que la boîte manuelle. L’essai de l’auto d’un copain finira de me convaincre de prendre une version DKG ! En plus d’un kilométrage raisonnable, je souhaitais qu’elle possède la suspension pilotée EDC et le système multimédia IDRIVE pour avoir le GPS ainsi qu’une sono digne de ce nom.

Il m’aura fallu un an pour trouver le modèle parfait ! Un exemplaire de 2008 avec 39 500 km, deuxième main française mais première main italienne… J’en vois déjà tiquer en me lisant. J’avoue que moi aussi, mais j’ai pu faire un maximum de vérifications pour valider l’historique de l’auto qui avait été importée par une enseigne ayant pignon sur rue et qui certifiait son kilométrage. L’auto se trouvait dans la région de Colmar, donc assez loin de chez moi, pour me tranquilliser j’ai mandaté un expert pour aller la voir à ma place. L’affaire réglée, je n’avais plus qu’à aller chercher la bête !

Le retour dans mes contrées alpines se passa sans encombre, les 500 km de trajet essentiellement autoroutier m’ont permis de découvrir progressivement l’auto qui semblait taillée pour avaler les kilomètres. Une véritable GT alliant confort intérieur, souplesse de conduite, dotation d’équipement pléthorique et moteur dont les envolées lyriques flattent les oreilles.

TOUT PASSIONNÉ D’AUTOS UN PEU ÉNERVÉES A UN JOUR DÉSIRÉ UNE BMW M