Volkswagen Golf I GTI Pirelli

LOUIS A ÉCHANGÉ DURANT QUELQUES HEURES SA MÉGANE 3 R.S. RB8 POUR UNE VW GOLF GTI… DE PREMIÈRE GÉNÉRATION. UN BEAU RETOUR AUX RACINES.

30 ANS, 400 KG ET 153 CH SÉPARENT LA GOLF GTI DE MA MÉGANE R.S.

Véritable star à la fin des années 70, la Golf I GTI fait partie des autos que j’ai toujours voulu conduire. Encensée par la presse à l’époque, elle a toujours su trouver ses fans depuis sa sortie et elle est aujourd’hui très recherchée.

C’est avec grand plaisir que j’ai eu l’opportunité de conduire cette légende et donc de la comparer à la Mégane R.S. RB8. 30 ans, 400 kg et 153 ch séparent ces deux autos, toutes les deux en série spéciale, Red Bull pour la Renault et Pirelli ou GTI Plus selon le pays pour la Volkswagen. La première impression qui me frappe, hormis la différence flagrante de gabarit, c’est la légèreté absolue de la voiture. Elle vire à droite, à gauche, et se faufile sur les petites routes avec une aisance déroutante ! Les suspensions sont très dociles et elle prend très peu de roulis contrairement à ce que l’on pourrait penser pour une auto sortie en 1983. En comparaison, la Mégane R.S. paraît très imposante et lourde à la conduite même si au final elle est bien plus agile et efficace, je vous l’accorde.

Équipée du 1 800 et de ses 112 vaillants chevaux, le moteur est étonnamment souple et parfaitement accouplée à la boîte 5 vitesses et son levier typique en forme de balle de Golf. Un régal avec ce châssis léger! À l’époque l’insonorisation n’étant pas la priorité numéro un, le moteur gronde et tonne mais sans trop en faire, contrairement à la Golf R que nous connaissons tous aujourd’hui. Ici, pas d’échappement sport ni de résonances artificielles dans les haut-parleurs, c’est du 100 % bio.

Polyvalente, fiable et dotée d’une image qui n’est plus à prouver, c’est un véritable coup de coeur. Si seulement mon garage était assez grand et mon compte en banque assez rempli…