EVO (France)

Mclaren 720S

Après notre périple du précédent numéro, nous n’allons pas vous resservir un nouvel essai de cette impression­nante 720S. Mclaren aurait pu se contenter de faire évoluer sa 650S, ce ne fut pas leur choix, ils ont préféré concevoir quelque chose de vraiment

- Par ADAM TOWLER ET PATRICK GARCIA Photos ASTON PARROTT

Comme beaucoup, lorsque l’on voit pour la première fois une Mclaren 720S, c’est le doute qui prédomine. Les images officielle­s montraient un engin hightech, moderne et différent. L’absence de “regard” identifiab­le n’aidait pas à l’apprécier. Mais ce qu’a réalisé la firme de Woking est en fait véritablem­ent sensationn­el. Bien plus qu’une évolution de la 650S, la 720S est une toute nouvelle auto qui réussit à être identifiée tout de suite comme une… Mclaren. Pour un constructe­ur né il y a à peine sept ans, c’est plus que remarquabl­e. Et je vous mets au défi de passer une journée à bord de la 720S et de ne pas être captivé par ses lignes étonnantes, sa finition ou l’extravagan­ce de ses détails. Et il y a même de fortes chances pour qu’à la fin, vous aimiez ses gros yeux cernés. On s’éprend tout autant de son habitacle aux accents aéronautiq­ues qui offre une vision panoramiqu­e vers l’extérieur. Elle est plus facile à manoeuvrer dans la circulatio­n qu’une BMW Série 3 et, sur les routes, son confort se révèle souvent supérieur à celui de beaucoup de GT luxueuses. Certains la trouveront du coup un peu fade mais elle est conçue pour être facile à vivre au quotidien, ce n’est pas une Lamborghin­i. Le plus impression­nant avec elle, c’est de constater avec quelle facilité il est possible d’exploiter ses capacités. Et pour vraiment comprendre ce que signifie de disposer de 720 ch dans une voiture raisonnabl­ement légère, il vous faut mettre toutes les assistance­s sur Off et écraser la pédale de droite. C’est à ce moment, lorsque les Pirelli bataillent pour garder le contact avec le bitume, lorsque la direction assistée hydrauliqu­e fait se tortiller subtilemen­t le volant entre vos paumes et que le moteur cogne sur le limiteur avec une férocité sans faille, que vous comprenez l’étendue des performanc­es dont est capable la 720S. Son 0 à 160 km/h expédié en 5’’5 et son chrono plus rapide que la P1 sur Anglesey suffiraien­t à lui offrir la couronne de meilleure supercar de l’année. Elle a clairement changé la donne sur ce segment.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France